Habib Jemli, Premier ministre désigné, dans sa quête de “compétences nationales indépendantes“ pour son gouvernement, a un embarras de choix, tant la Tunisie en regorge et dans tous les domaines.

Parmi celles-ci, un nom revient en boucle depuis 48 heures, c’est celui de Kamel Ayadi. C’est un profil adéquat, à notre sens, car il est indépendant, compétent et intègre. Il est cité pour occuper le poste de ministre de la Défense nationale.

Une source bien renseignée vient de nous informer que le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, et le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, seraient tombés d’accord sur son nom comme ministre de la Défense nationale. A noter que la désignation à ce poste est une prérogative constitutionnelle et du président de la République et du président du gouvernement.

En attendant la confirmation de cette information, sachez que Kamel Ayadi réunit les trois éléments recherchés par Jemli : compétence, intégrité et indépendance, auxquels s’ajoute son patriotisme.

Il est détenteur d’un diplôme d’ingénieur de l’ENIT et un diplôme d’études supérieures en droit, un diplôme de langue anglaise de l’Université de Cambridge. Il est expert international et formateur certifié par des institutions américaines en transparence, gouvernance d’entreprise, avec une expertise confirmée dans les stratégies de mise en place des programmes de conformité, et de lutte contre le blanchiment d’argent et la Corruption, de l’éthique, culture d’entreprise et responsabilité sociétale…

Qui dit mieux!

Actuellement président du Haut comité du contrôle administratif et financier (HCCAF) avec rang de ministre, Kamel Ayadi a occupé plusieurs hautes fonctions en Tunisie et à l’international.

Il a notamment présidé aux destinées de la Fédération mondiale des ingénieurs (FMOI), entre 2000 et 2010. En 2017, l’Assemblée générale de cette organisation tenue à Rome en Italie lui avait attribué la “Médaille du Mérite“.

Rappelons également qu’il a occupé le poste de ministre de la Gouvernance et de la Fonction publique dans le gouvernement Essid. D’ailleurs tout le monde se rappelle de cette image de Kamel Ayadi quitter le ministère de la Fonction publique, après la passation des pouvoirs avec Briki (du premier gouvernement Youssef Chahed) hélant un taxi pour rentrer chez lui, alors qu’il avait droit à une voiture pour rentrer chez lui.

Dans les années 2000, Kamel Ayadi a occupé le poste de secrétaire d’Etat.

Il est également membre à part entière du Conseil d’administration de la prestigieuse institution américaine “Projet de la Justice mondiale“, aux côtés entre autres de Achraf Ghani (alors président du Pakistan), Emil Constantinescou (ancien président de la Roumanie)…

A noter au passage que le Projet de la Justice mondiale est soutenu par un comité d’honneur comprenant l’ancien président américain Jimmy Carter, l’ancienne présidente de l’Irlande et d’autres personnalités internationales du monde des affaires et politique, à l’instar de Bill Gates, des anciens ministres des affaires étrangères des USA.

Le Projet de la Justice mondiale est une initiative à dimension internationale qui agit pour le renforcement de la primauté du droit selon une approche multidisciplinaire qui associe les acteurs et leaders de plusieurs disciplines. Il déploie des activités multiples dans le domaine des recherches et études.

Tout ceci pour souligner que Kamel Ayadi n’échappe pas et n’échappera certes aux critiques et aux mauvaises langues ou aux esprits chauvins, mais une chose est sûre, dans beaucoup de domaines il est le meilleur d’entre nous tous, comme dirait Jacques Chirac à propos d’Alain Juppé.
TB