La Société tunisienne des industries pneumatiques (STIP) à Menzel Bourguiba, fermée depuis deux jours pour cause de revendications syndicales, reprendra ses activités après les vacances de l’Aïd Al-Idha, lit-on dans un communiqué publié par le ministère des Affaires sociales.

Le ministère s’est engagé, lors d’une séance de travail tenue jeudi 8 août pour examiner la situation sociale à la STIP, à appeler la commission tripartite chargée de suivre la situation socio-économique dans la société à consacrer une réunion, durant la première semaine du mois de septembre prochain, pour l’examen des questions toujours en suspens, entre la partie administrative et le syndicat.

Le secrétaire général adjoint chargé du secteur privé à l’Union générale tunisienne du travail, Mohamed Ali Boughdiri, a confirmé que les activités de la STIP avaient été interrompues les 6 et 7 courant à cause de quelques questions non résolues relatives au droit syndical.

“Le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, s’est engagé, lors de la séance de travail, à aider la société à dépasser ses difficultés bancaires et les parties administrative et syndicale se sont mises d’accord pour œuvrer à l’instauration d’un climat social sain pour l’intérêt de la société et ses travailleurs”, a-t-il affirmé.

Outre Mohamed Ali Boughdiri, le représentant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Sami Slini, le secrétaire général de la Fédération générale du pétrole et des produits chimiques, les représentants de l’Union régionale du travail de Bizerte, du syndicat de la STIP, de la direction générale de l’inspection du travail et de conciliation ainsi que le propriétaire de la STIP ont pris part à cette réunion.

Il convient de rappeler que l’UGTT, l’UTICA, les ministère des Affaires sociales et de l’Industrie avaient signé, le 24 janvier 2018, un accord portant sur la mise en œuvre du programme de l’investissement afin de promouvoir les activités de la STIP et de garantir les moyens de subsistance à un millier de famille.

Cet accord avait permis à la STIP de reprendre ses activités après 6 mois d’interruption causant des pertes estimées à 27 millions dinars en 2017 et 1,75 million dinars au premier trimestre de 2018.

A noter que l’Etat détient 12% du capital de la STIP.