La garantie de services sanitaires développés est l’un des principaux défis actuels qu’il faudra concrétiser à travers la mise en œuvre de la nouvelle stratégie nationale de la santé à l’horizon de 2030, élaborée en concertation avec tous les intervenants dans le secteur à travers les différentes régions du pays. C’est ce qu’a souligné, jeudi 27 juin, Sonia Ben Cheikh, la ministre de la Santé par intérim.

Lors de la Conférence nationale sur la santé organisée à Tunis pour présenter les résultats de la deuxième phase du dialogue sociétal sur les politiques, stratégies et plans nationaux, Ben Cheikh avait indiqué que malgré les avancées réalisées dans le secteur de la santé, il existe encore quelques lacunes qui empêchent le système de santé d’atteindre les objectifs escomptés.

Elle a expliqué que le dialogue sociétal sur les politiques, les stratégies et les plans nationaux de la santé est un dialogue général et transparent mené de manière participative et globale pour discuter les moyens de consacrer le droit à la santé qui est une responsabilité collective.

La ministre a ajouté que le dialogue sociétal sur la santé vise à améliorer et à développer le système de santé en Tunisie.

Elle a, en outre, signalé que la conférence nationale sur la santé discutera le projet de la politique nationale de la santé qui place le citoyen au centre du système en tant qu’acteur principal qui finance, gouverne et évalue et non pas uniquement comme bénéficiaire.

Ben Cheikh a indiqué que la politique nationale de santé sera mise en œuvre et évaluée de manière périodique.

A noter que le comité chargé de l’élaboration du projet de la politique nationale de santé à l’horizon de 2030 soumettra cet après-midi le document final de ce projet au chef du gouvernement.