La grille d’évaluation des candidats à l’instance des droits de l’Homme est désormais fin prête.

Réunie mercredi 13 février, la Commission électorale a fini par définir les critères qui seront appliqués pour la grille d’évaluation des candidats à l’Instance des droits de l’Homme.

Ainsi, les dossiers des candidats à cette Instance constitutionnelle seront classés en fonction de cette grille d’évaluation.

La question des critères requis pour les catégories “spécialiste en droit de l’Homme” et “spécialiste dans le domaine socio-économique” a suscité une polémique au cours de la réunion.

Les membres de la Commission ont convenu d’attribuer des points pour l’ancienneté dans la spécialité et l’ancienneté dans une association des droits de l’enfant qui ne devrait pas être inférieure à trois ans.

Ils se sont également mis d’accord à attribuer des points au candidat ayant des publications et des recherches dans le domaine des droits de l’enfant et des droits de l’Homme ainsi qu’au candidat ayant une expérience dans une organisation internationale opérant dans les droits de l’enfant et des droits de l’Homme.

Bien qu’ils soient pris en compte dans les dossiers, les diplômes des candidats n’auront pas la priorité dans le classement des dossiers, selon le président de la Commission électorale, Naceur Chennoufi.

La grille d’évaluation, a-t-il souligné, sera publiée au JORT et sur le site électronique de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) avant l’ouverture des candidatures à l’Instance constitutionnelle qui devrait se poursuivre pendant 20 jours.

En vertu de l’article 28 de la loi portant création de l’Instance, le conseil de l’Instance des droits de l’Homme se compose de neuf membres qui soumettent leurs candidatures individuellement à l’ARP et sont élus en plénière.

Les candidats aux postes de juge administratif, juge judiciaire, avocat et médecin doivent impérativement justifier d’une expérience d’au moins dix (10) ans de travail effectif.

Les 5 membres représentant des organisations et associations de la société civile concernées par la défense des droits de l’Homme et des libertés doivent être actifs depuis au moins 3 ans.