“La protection du littoral tunisien est une responsabilité collective, vu la portée des menaces de l’érosion et l’amplification des catastrophes naturelles causées par les changements climatiques”, a affirmé le directeur général de l’Agence de Protection et de l’Aménagement du Littoral (APAL), Mohamed Ben Jeddou.

Dans une déclaration aux médias, en marge du forum arabo-africain sur la réduction des risques des catastrophes naturelles tenue, mardi à Tunis, le responsable a souligné que cette manifestation offre à la Tunisie, qui dispose d’une bonne expérience dans le domaine de la gestion maritime et territoriale, l’opportunité d’exposer son expérience dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques et la réduction de leurs effets sur les côtes tunisiennes.

Il a fait savoir que l’APAL s’est lancée dans la réalisation d’un ensemble de projets pour la protection du littoral tunisien, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD-TUNIS), outre l’installation des dunes de sables sur les plages pour les protéger contre l’érosion maritime et la réduction de la forte montée des vagues.

Les études sur les effets climatiques sur les côtes révèlent qu’à l’horizon 2030, l’augmentation du niveau de la mer s’élèvera à près de 30 millimètres.

Cette augmentation, selon lui, aura des impacts négatifs sur certaines régions tout au long du littoral.

L’APAL a mis en œuvre un programme de coordination avec les différentes municipalités pour mener des campagnes médiatiques visant à faire connaître et à protéger le littoral de la Tunisie.

Intervenant lors de la première conférence scientifique axée sur la planification en matière de lutte contre la fragilité des régions côtières, le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Riadh Mouakhar, a souligné la portée de la planification et de l’actualisation des plans d’aménagement territorial pour limiter les risques es catastrophes naturelles, mettant l’accent sur les dernières inondations survenues à Nabeul.