“Le ministère des Technologies de la communication et de l’Economie numérique vient de déposer 12 arrêtés auprès de la présidence du gouvernement, ayant trait à la Loi sur la promotion des start-up, a indiqué le chef de service du partenariat public-privé et de l’innovation, au ministère, Mohamed Adnène Zayene, dans une déclaration à l’agence TAP.

Ces arrêtés permettront de définir les différents privilèges dont un promoteur peut bénéficier, ainsi que les fonds pouvant en recourir.

Intervenant en marge d’une conférence régionale, organisée, samedi, à Monastir, par la Jeune Chambre Internationale de Bekalta, sur “la Loi sur la promotion des start-up”, le responsable a fait savoir qu’en cas d’adoption, ces arrêtés paraîtront prochainement au Journal Officiel de la République de Tunisie (JORT).

Il a estimé que cette loi serait en mesure de créer un climat d’affaires, et d’inciter à la création des start-up dans des conditions propices, soulignant que ces projets (les start-up) doivent intégrer un modèle économique innovant, à forte valeur ajoutée.

“La Tunisie compte, jusque-là, plus de 460 start-up, exerçant dans plusieurs activités”, a rappelé le responsable, ajoutant qu’une plateforme destinée aux jeunes promoteurs a été lancée depuis le mois de juin dernier (www.iot.tn).

De son côté, le président régional de l’industrie, du commerce et de l’artisanat de Monastir, Adel Tekaya, a réitéré “l’importance d’accompagner les jeunes pour les encourager à investir dans les différentes régions du pays, notamment dans le secteur technologique”.

D’après lui, le concept de start-up est encore nouveau en Tunisie, soulignant à cet effet l’impératif d’initier nos enfants, dès l’âge de 11 et 12 ans, à la culture de l’initiative privée.