En Tunisie les caisses sociales ont un déficit cumulé qui dépasse les 2 milliards de dinars.
Si on ne fait rien, le système ne sera pas soutenable et les actifs d’aujourd’hui risque de ne pas se retrouver à leur retraite.

Trois solutions et trois seulement qui sont proposables : 1-Augmentation de l’âge de la retraite, très efficace car elle rétablirait très vite l’équilibre des caisses mais demeure incompréhensible dans un pays où 630 000 attendent leur tour pour être employés, en plus du sentiment que la retraite à 60 ans est un acquis social fort, défendu mordicus par les syndicats des travailleurs, 2- Augmentation des charges sociales supportées par le patronat et les salariés qui handicaperait les entreprises qui croulent sous la pression fiscale et sociale, les salaires étant négociés en net en Tunisie, 3- Instauration d’une TVA sociale à laquelle contribuerait l’ensemble de la société d’une manière douce (faible taux) mais bénéficierait uniquement aux 2/3 de la population ceux-là mêmes qui sont concernés par la pension de retraite et cela constitue en soi un talon d’Achille du dispositif de couverture sociale dans notre pays.

En tout état de cause, les choses ne peuvent plus durer, on doit chacun de sa position faire des concessions et faire preuve de responsabilité collective.

Il en va de notre contrat social qui repose essentiellement sur la solidarité entre générations.

Walakom sadid ennadhar.