Les membres de l’instance nationale pour la prévention de la torture ont désormais un régime salarial spécifique

Le ministre des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l’Homme, Mehdi Ben Gharbia, a déclaré, vendredi 28 avril, lors de sa visite au siège de l’Instance nationale pour la prévention de la torture, l’approbation par le chef du gouvernement du décret relatif au régime salarial spécifique aux membres de cette instance indépendante.

Ben Ghabia a souligné l’appui du gouvernement à la mission dévolue à cette instance considérée comme l’un des piliers constitutionnels du système national des droits de l’Homme, précise un communiqué.

“Le chef du gouvernement appuie fortement la consolidation des instances constitutionnelles et les autres instances indépendantes car elles présentent un contre pouvoir qui renforce le processus démocratique en Tunisie”, a-t-il affirmé.

Lors de sa visite des nouveaux locaux de l’instance nationale de la prévention contre la torture, situé aux Berges du Lac, Mehdi Ben Gharbia s’est entretenu avec les membres de l’instance.

Le 3 mars 2017, le chef du gouvernement s’était entretenu avec une délégation de l’instance des ses propositions pour surmonter les obstacles juridiques et financiers qui entravent le bon fonctionnement de l’instance.

Cette structure nationale de prévention contre la torture a démarré son travail depuis mai 2016 après l’adoption de la Tunisie de la convention de la lutte contre la torture.
Sa vocation, selon la loi organique, est de veiller au contrôle des lieux de détention, d’enquêter sur les cas de torture et de protéger les victimes. Elle se compose de 16 membres appartenant aux métiers de magistrat, avocat, médecin et enseignant du supérieur, en plus de spécialistes de la protection de l’enfance et des représentants de la société civile.