Tunisie : Moncef Marzouki, un schizophrène à oublier

Au regard de ses récentes dérives médiatiques, l’ex-président provisoire de la Tunisie, Moncef Marzouki, les Tunisiens qui n’ont pas voté pour lui, en 2014, ne peuvent qu’être rassurés quant à la justesse de leur choix. Toutes ses déclarations sur plusieurs chaînes de télévision du monde illustrent de manière éloquente qu’il n’a rien de la trempe d’un chef d’Etat. Et pour cause.

Le plus souvent, les chefs d’Etat qui quittent le pouvoir sont sollicités par les médias et les universités pour parler, avec recul et grande sagesse, de leur parcours, de leurs succès et de leurs échecs, surtout lorsqu’il s’agit de mandats spécifiques assurés lors de changements et de transitions politiques majeurs. Le but des intervieweurs et inviteurs étant de faire progresser, à travers le monde, l’efficience de la gouvernance dans les temps difficiles et de faire l’économie des erreurs commises.

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Evincé lors de la première élection présidentielle de la deuxième République, Moncef Marzouki, durant la période 2012-2014, devrait faire partie “en principe” de ces gens-là.

Un discours réducteur, revanchard et d’aigreur

Seulement, tous les observateurs de la chose tunisienne ont constaté que Moncef Marzouki parle rarement, dans ses interviews, notamment celles accordées ces derniers temps à la chaîne qatarie Al Jazeera, à la chaîne arabophone française France 24 et tout récemment à la chaîne canadienne ICI Québec, de bonne gouvernance, de transition démocratique, de liberté, de lutte contre la corruption, d’iniquité des chances, des difficultés structurelles qui entravent la mise en place de la démocratie.

Bien au contraire, son discours est un discours plein d’aigreur, un discours réducteur à l’endroit de ses compatriotes, un discours revanchard de mauvais perdant.

A chaque fois qu’il parle, il ne fait qu’insulter les Tunisiens, maudire les journalistes de son pays. Il ne fait que parler de lui. Il est nombriliste jusqu’à la moelle épinière. Il n’y a que lui qui compte. Les autres sont tous, et sans exception, un ramassis de sous-hommes, de malfrats, de corrompus et d’incompétents.

Sans aucune décence et sans aucun tact, il a osé déclarer sur la chaîne qatarie Al Jazeera (début février 2017), que dès son retour en Tunisie, il a découvert que la société tunisienne est gangrenée par le favoritisme, la corruption, le travail mal exécuté, le mensonge, l’hypocrisie…

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Invité juste après cette interview dans l’émission politique mensuelle conjointe entre Al Watania 1 et France 24, Paris/Tunis, et à la question de la journaliste Feten Oueslati, s’il comptait présenter ses excuses aux Tunisiens pour ses insultes à leur égard, Marzouki s’est emporté en expliquant que c’est au peuple tunisien de lui présenter des excuses et non l’inverse.

Il est constamment dans la victimisation

Il adore se faire prendre pour une victime. Il voit partout des complots fomentés contre lui. Il est maladivement convaincu qu’il est visé, et ce depuis des années, par des campagnes de dénigrement menées par une mafia d’hommes politiques jaloux, d’hommes d’affaires corrompus et de journalistes véreux à la solde du plus offrant.

Dans ces sorties médiatiques, il est, également, constamment obsédé par le retour au pouvoir. Dans une récente interview au journal “Métro de Montréal“ (vendredi 31 mars 2017), Marzouki a révélé ses intentions de se présenter à la prochaine présidentielle de 2019. Il a déclaré que sa mission à Carthage n’est pas finie et qu’il compte y retourner pour corriger “le processus révolutionnaire” et achever le travail. La question qui se pose dès lors est de savoir de quel travail parle cette âme errante.

Il veut terminer le travail…

N’oublions pas que c’est lui, alors président provisoire par un caprice de l’Histoire, qui a ouvert le palais de Carthage aux djihadistes islamistes. De même, c’est sous son mandat que le terrorisme et les attentats politiques ont fait leur apparition en Tunisie. C’est sous mandat qu’un réfugié politique d’un pays voisin, en l’occurrence l’ancien Premier ministre libyen, Baghdadi Ali al-Mahmoudi, a été extradé vers Tripoli dans des conditions scandaleuses. C’est surtout lui qui avait enclenché le processus de déstructuration systématique d’un pays frère comme la Syrie en acceptant de tenir à Tunis “la première réunion internationale des amis de la Syrie” laquelle réunion était en fait un message codé pour mobiliser et armer l’opposition et les terroristes de tous bords contre le régime syrien.

Ce pseudo-président était à la solde d’un grand projet géostratégique visant à déstructurer et à affaiblir les seuls pays qui auraient pu faire face à l’Etat sioniste, Israël, à savoir l’Irak et la Syrie. C’est simplement un traitre à la nation arabe, un renégat sans foi ni loi.

Comment peut-il prétendre, aujourd’hui, retourner au pouvoir alors qu’il n’avait généré dans son pays que malheurs, attentats, terrorisme, précarité, indigence, scissions?

Il n’a jamais été un rassembleur. Bien au contraire, il a excellé dans son rôle de grand semeur de zizanie, voire de Tullius Détritus newlook. Est-il besoin de rappeler ses appels séparatistes, à des fins électorales, entre les gens du sud et ceux du nord?

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Logiquement, il n’a aucune chance de revenir au pouvoir. Il a intérêt à mettre à profit son errance à travers le monde pour se faire soigner. Car, tout indique qu’il est bien atteint de schizophrénie. La manifestation de cette maladie mentale est perceptible chez Marzouki à travers cette perte de contact avec la réalité tunisienne. Pour la majorité des Tunisiens, il fait partie du passé. Ok.

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