Appel au développement des zones frontalières tuniso-algériennes

Khemaies Jhinaoui, le chef de la diplomatie tunisienne, en visite en Algérie, et sont homologue algérien, Abdelkader Messahel, ont présidé, samedi 4 mars à Alger, l’ouverture des travaux de la 19e session de la commission de suivi tuniso-algérienne.

Tenues les 4 et 5 mars, ces assises s’inscrivent dans le cadre des préparatifs de la grande commission mixte qu’abritera la Tunisie jeudi prochain.

Dans son intervention, Khemaies Jhinaoui a mis l’accent sur le souci des deux pays d’assurer la périodicité de cette échéance bilatérale majeure qui constitue l’occasion d’évaluer l’état de la coopération entre les deux pays et de penser les moyens de la consolider dans l’intérêt des deux pays frères.

Cité dans un communiqué du département des Affaires étrangères, le ministre s’est dit satisfait de la dynamique que connait la coopération bilatérale dans divers domaines. Il s’est félicité des résultats probants auxquels ont abouti les réunions des commissions techniques et les groupes de travail mixtes ainsi que les visites échangées entre les hauts responsables des deux pays.

Khemaies Jhinaoui a souligné, également, l’importance des accords qui seront examinés lors de la grande commission mixte, appelant à la nécessité de se focaliser davantage sur l’impulsion du développement dans les zones frontalières pour prévenir les dangers qui menacent la sécurité des deux pays dont en premier lieu le terrorisme et le crime transfrontalier.

Il a insisté sur l’importance d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie des Algériens résidant en Tunisie et des Tunisiens établis en Algérie.

Le ministre algérien a de son côté mis en exergue le niveau privilégié atteint par la coopération entre les deux pays dans tous les domaines. Il a qualifié d’exemplaire la coopération bilatérale, affirmant l’engagement de son pays à la développer encore plus.

Selon le même communiqué, les deux ministres ont passé en revue plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun dont en particulier la situation en Libye. Ils ont affirmé la détermination à poursuivre la concertation et la coordination dans le cadre de La déclaration ministérielle de soutien du règlement politique global en Libye signée par les ministres des Affaires étrangères de Tunisie, d’Algérie et d’Egypte le 20 février 2017.