Gouvernance : Pour Neila Akrimi, la décentralisation en Tunisie demeure difficile

Le Centre international de développement pour la gouvernance locale innovante (CILG) est déterminé à soutenir la Tunisie dans son processus de décentralisation et de gouvernance locale. C’est ce qu’a affirmé, vendredi 9 décembre, la directrice générale dudit Centre, Neila Akrimi.

Akrimi a rappelé que le Centre avait accompagné les différentes réformes opérées par la Tunisie dans le domaine de la gouvernance locale notamment en ce qui concerne le volet législatif et les différentes étapes d’élaboration des lois.

“Au fil des ans, le Centre a réussi à sceller des partenariats stratégiques avec les départements et institutions chargés de la décentralisation en Tunisie “, a-t-elle affirmé soulignant l’importance de la gouvernance locale dans la réussite des projets de développement.

D’après la directrice générale, le Centre a contribué à la mise en place de plusieurs projets, générateurs de sources de revenu et à la mise en valeur de l’identité territoriale citant en exemple le projet de valorisation de marbre à Thala.

Parmi les projets réalisés par le Centre, figure également le Programme d’appui à la gouvernance urbaine démocratique et au développement économique local mené sur une période de 4 ans de 2011 à 2015.

Par ailleurs, Akrimi juge “difficile” l’instauration de la décentralisation en Tunisie mais reste, toutefois, possible à travers la mise en place d’une vision politique unifiée” rappelant que le droit des communautés locales est garanti par la Constitution.

“Le Centre est particulièrement attaché à la promotion du rôle des femmes et des jeunes dans la gestion des affaires locales”, a-t-elle soutenu.

Créé en 2012 à Tunis, le Centre international de développement pour la gouvernance locale innovante (CILG) a pour mission de soutenir le processus de décentralisation, de promouvoir la gouvernance urbaine et le développement économique local.