Tunisie – Afrique TABC : Le Cameroun est un vaste chantier d’investissement!

Par : Tallel

Après le Mali, la Côte d’Ivoire, TABC a organisé a organisé, lundi 22 février 2016, un déjeuner-débat sur les opportunités d’investissement et le climat des affaires au Cameroun. Pour ce faire, la direction de TABC, avec à sa tête Bassam Loukil, le président, et Jalloul Ayed son président d’honneur, a invité l’ambassadeur du Cameroun en Tunisie, Victor LOE.

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Plusieurs hommes d’affaires ont répondu présents à l’invitation de TABC.

Une fois n’est pas coutume, M. Loukil étant retenu au ministère des Affaires étrangères pour une rencontre autour de la préparation de la réunion de la Commission mixte tuniso-camerounaise (les 23 et 24 mars prochain), c’est Jalloul Ayed qui a assuré, avec succès, l’introduction du thème de la rencontre.

Très pragmatique, M. LOE n’a pas voulu faire de discours, préférant aller droit au but.

Au passage, il a souligné que, le hasard fait parfois bien les choses, car aujourd’hui même la ministre tunisienne du Tourisme et de l’Artisanat, Salma Elloumi-Rekik, se trouve à Yaoundé accompagnée d’une délégation de 18 personnes, dont un représentant de la compagnie aérienne tunisienne, Tunisair. Autant dire que le dossier de l’ouverture d’une ligne aérienne Tunis-Douala, tant attendue, pourrait vite évoluer.

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Ensuite, M. LOE a porté à la connaissance de l’assistance que le gouvernement de son pays a élaboré un “document de stratégie 2016-2020“ dont l’objectif est de hisser le Cameroun au rang de “pays émergent“. Mais d’ici là, il avouera devant les hommes d’affaires tunisiens que l’économie camerounaise n’est modernisée ou moderne, mais ces derniers, s’ils décident d’aller y faire des affaires, ils y trouveront une main-d’œuvre hautement qualifiée. Ce qui peut rassurer un investisseur.

Il a indiqué que le Cameroun est vaste chantier d’investissement, et c’est surtout un “bon risque“ le Cameroun –entendez par-là qu’il y a toutes les garanties possibles.

Dans ces conditions, M. LOE appelle les hommes d’affaires tunisiens d’aller investir au Cameroun, au même titre que les Marocains, les Chinois…, sachant que c’est une économie diversifiée.

Concernant le système bancaire, il reconnaîtra cependant que celui-ci n’est pas assez développé, mais n’empêche que des banques étrangères ont réussi à s’y installer et à se développer, notamment des banques françaises, mais aussi la banque marocaine Attijari.

Au cours des débats, beaucoup de questions sur le financement des exportations tunisiennes, les conventions entre la Tunisie et le Cameroun, l’enseignement, visas, transport aérien…

Auparavant, Bassam Loukil avait rejoint l’assistance. Et il n’a pas manqué de rassurer les hommes d’affaires tunisiens en leur disant que TABC fait et fera tout son possible pour aider la communauté d’affaires tunisienne à pénétrer les marchés africains, en général, et camerounais en particulier.

Dans cet ordre d’idées, le président de TABC a déclaré que tous ces sujets et bien d’autres seront discutés lors de la Commission tuniso-camerounaise de mars prochain..