Tunisie – Economie : Yassine Brahim perd la “banque” Lazard pour la promotion de son Plan de développement 2016-2020

Par : TAP

La Tunisie lancera un appel d’offres international élargi pour choisir une banque d’affaires chargée de la promotion du Plan de développement quinquennal 2016-2020, et ce après l’échec de l’accord sur certains articles du contrat qui devait être conclu avec la banque française Lazard, a affirmé le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Ibrahim.

Il a ajouté dans une déclaration à la presse, à l’occasion de la visite qu’il a effectuée, vendredi au gouvernorat de Bizerte, que le choix d’un organisateur de la conférence internationale sur le Plan quinquennal de développement, prévue les 2 et 3 juin 2016, sera également décidé dans le cadre du même appel d’offres. Il a précisé que les services de la présidence du gouvernement oeuvrent, actuellement, à préparer l’appel d’offres auquel peuvent participer les entreprises tunisiennes, sachant que cette opération (appel d’offres) devrait prendre fin avant la fin du mois de juin 2016.

Rappelons que le département de l’Investissement avait conclu un contrat avec la banque française Lazard pour la promotion du Plan de développement quinquennal, sauf que cette question a créé une polémique dans les milieux politiques du pays, certains députés de l’ARP allant même jusqu’à qualifier ce choix d’atteinte à la souveraineté nationale. Ibrahim a expliqué que “le ministère n’a pas conclu un contrat avec la banque française Lazard. Il a juste choisi cette banque et entamé les négociations Bien entendu, après les négociations, cette question doit être adoptée par la Commission des marchés publics et en cas de non approbation, l’accord sera annulé, et c’est ce qui s’est passé”, a-t-il souligné.

Il rappellera dans cet ordre d’idées que “la polémique soulevée par cette affaire a été provoquée et le choix de la banque française Lazard a été considéré comme une atteinte à la souveraineté nationale, induisant en erreur les Tunisiens”.