Tunisie – ONU : Le trio CPG-GCT-TIFERT adhère au Pacte mondial pour le développement durable de l’entreprise

Par : TAP

cpg-gct-tifert-eco-durble.jpgLe pôle industriel composé de la Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG), le Groupe Chimique tunisien (GCT) et la Société tuniso-indienne des engrais (TIFERT) a signé, jeudi 3 septembre à Tunis, son adhésion au pacte mondial (PM) des Nations unies pour le développement durable de l’entreprise.

“L’adhésion à ce pacte permet au pôle de l’industrie minière de s’engager sur la voie du développement durable et de mettre en place les mécanismes requis pour rétablir la confiance entre le citoyen et l’administration”, a déclaré Romdhane Souid, PDG du pôle industriel, lors d’une cérémonie organisée, à cette occasion.

Il a rappelé que la CPG a consacré, en 2014, une enveloppe de 25 millions d dinars aux activités liées à la responsabilité sociétale de l’entreprise(RSE). Le même montant sera mobilisé pour ces activités en 2015 et 2016, a-t-il dit.

Sami Marrouki, président de l’Institut de responsabilité sociétale des entreprises et coordinateur du réseau PM en Tunisie, souligne que le pôle industriel (CPG, GCT et TIFER) est appelé, en vertu de cet engagement, à promouvoir et à respecter les dix principes du pacte mondial des Nations Unies qui engage les entreprises dans le monde à protéger le droit international relatif aux droits de l’homme et à éliminer la discrimination en matière d’emploi et de profession.

Selon les principes du pacte mondial, le pôle est également appelé à favoriser la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement et à agir contre la corruption sous toutes ses formes (extorsion de fonds , pots de vin…).

Marrouki a, en outre rappelé que la RSE est devenue indispensable pour l’entreprise pour garantir sa compétitivité et pour assurer une triple rentabilité aussi bien au niveau économique, sociale et environnemental.

Selon lui, la RSE permet à l’entreprise “non seulement d’améliorer son image mais aussi d’instaurer un bon climat de travail”.