Quatorze dossiers en lice pour la nouvelle vague de label “French Tech”

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ée Nationale, le 5 mai 2015 (Photo : Alain Jocard)

[12/06/2015 14:16:24] Tours (AFP) A quelques jours de l’annonce de la 2ème vague de labellisation “French Tech”, la secrétaire d?État au numérique Axelle Lemaire a souligné l’importance, pour les 14 dossiers en compétition, de fédérer les acteurs locaux, à l’occasion vendredi d’une présentation du dossier “French Tech Loire Valley” de Tours et Orléans.

Parmi les collectivités candidates, plusieurs agglomérations ont fusionné leurs dossiers, à l’instar de Tours et Orléans, qui ont annoncé la mise en place d’un fonds d’investissement de proximité de 20 millions d’euros.

C’est le cas également pour Nancy et Metz, Strasbourg et Mulhouse ou encore les villes normandes Caen, Rouen et Le Havre.

Le label French Tech doit s’appuyer sur “une fédération d’acteurs parce qu’il s’agit de se fédérer pour gagner des marchés à l’international”, a insisté la ministre.

Au passage, elle a cité l’exemple d’un “grand dossier, qui s’appuie sur une longue histoire dans le domaine informatique, avec des centres de recherche et des universités”, qui n’a pas été retenu pour cette raison, en faisant référence, sans le citer, à Nice Sophia Antipolis, recalé lors de la première labellisation à l’automne dernier.

La ministre a indiqué lors d’une conférence de presse que ses services, en association avec Bercy, mesuraient, parmi les critères retenus pour la sélection, “si l’écosystème existant était suffisamment fort pour permettre aux start-ups d’émerger. Je suis très attentive au nombre de start-ups, et au nombre de mentors pour les accompagner”.

Cette labellisation déclenche des financements de Bpifrance, des invitations sur des salons internationaux par Business France, et une visibilité French Tech.

Axelle Lemaire espère dévoiler la liste des nouveaux labellisés le 18 juin, lors de l’annonce du plan de stratégie numérique du gouvernement, ou bien le 28 juin à son retour d’un voyage à New-York et San Francisco, où elle présentera les atouts du réseau French Tech devant des investisseurs internationaux.

Si quatorze candidats sont en lice, il est probable que cette seconde vague n’en retiendra pas autant. “Ce label n’a pas vocation à faire de l’aménagement du territoire”, a dit Axelle Lemaire, voulant ainsi se démarquer des 71 pôles de compétitivité.

En novembre 2014, neuf métropoles, en plus de Paris, avaient décroché le label French Tech: Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Montpellier, Rennes et Toulouse.