L’évaluation du projet “Atlas pour l’appui au développement local”, visant la valorisation des potentialités économiques et sociales de 14 gouvernorats prioritaires, a été au centre de la table ronde tenue mardi à Tunis. C’est ce qu’indique le ministère du Développement et de la Coopération internationale qui précise que ledit projet a permis de produire une page web et des fiches présentant les caractéristiques économiques, sociales, culturelles et surtout les potentialités de chaque gouvernorat dans ces domaines.
Il s’agit de renforcer le processus de développement durable de deux gouvernorats pilotes (Kairouan et Jendouba), lequel processus est basé sur la participation de tous les acteurs locaux (publics, privés et société civile) ainsi que la valorisation de toutes les ressources du Gouvernorat.
La fiche de caractérisation du gouvernorat dont le contenu alimentera le mini site y afférant, vise à valoriser les potentialités du territoire et à stimuler l’investissement privé national et international en établissant des partenariats avec les instances de coopération internationale décentralisée en plus des coopérations bilatérales.
Selon le chef de cabinet du ministre de Développement et de la Coopération internationale, Samir Lazaar, le projet s’insère dans le cadre d’une stratégie, qui vise à établir des relations de coopération décentralisée, outre la contribution à la mise en place d’une approche méthodique d’intervention participative testée dans les deux gouvernorats pilotes (Jendouba et Kairouan).
Il a également rappelé que ce projet revêt une importance capitale pour les régions qui sont appelées à collaborer en vue d’acquérir une expérience leur permettant de mieux valoriser les potentialités naturelles et les ressources humaines, parvenir au développement de leur territoire et atteindre les objectifs dévolus pour le développement intégré.
La table ronde s’est tenue en présence de notamment Chekib Belhassen, directeur du bureau UNOPS à Tunis (Nations Unies pour les services d’appui aux projets), ainsi que les représentants des pays partenaires de projet (Italie, Danemark, Hollande et Slovaquie).
