Le Comité général des assurances prépare actuellement, en collaboration avec Banque mondiale, une étude d’évaluation des tarifs d’assurance auto. C’est la directrice de la législation et des études au comité, Feten Mallouli, qui l’a annoncé lors d’une session de formation organisée mercredi par l’Institut national de la consommation (INC) sur les assurances.
Selon elle, le secteur en général souffre du déficit financier caractérisant l’activité de l’assurance auto qui détient la moitié du chiffre d’affaires du secteur.
Mme Mallouli précise que les délais de dédommagement des dégâts physiques découlant des accidents de voiture sont devenus plus courts durant les dernières années.
Elle a également annoncé la création d’une centrale de risques et d’une banque de données et à rétablire l’équilibre financier de la filière assurance auto ainsi qu’à assainir le secteur.
Les participants à la session de formation ont évoqué certaines pratiques caractérisant le secteur tels que le refus de couvrir certains types de véhicules à l’instar des motocycles, la vente conditionnée et l’absence de transparence dans les contrats d’assurance.
Ils ont aussi fait part de la hausse des tarifs des services facultatifs d’assurance-auto et l’absence d’information sur les tarifs, ce qui est de nature à empêcher le consommateur d’exercer son droit de choisir, sans oublier la complexité des procédures.
Selon le Comité, le secteur compte 24 entreprises d’assurances, 905 intermédiaires et 865 experts en assurance.
