Les coproductions sont-elles possibles au Maghreb

Par : Tallel

Au sein de l’UE, le taux de chômage est estimé à 10,2% en juin 2014 (1). Au Sud, le taux de chômage est de l’ordre de 20 à 25% chez les jeunes voire plus encore chez les diplômés de l’université et les femmes qui présentent l’un des taux d’activité les plus faibles au monde. A ces taux de chômage alarmants des jeunes, les pays du Sud, d’une part, et l’Europe, d’autre part, s’activent pour mettre en place des stratégies industrielles ou pour promouvoir la relance industrielle.

La France et le Maghreb présentent une certaine intégration commerciale sans pour autant atteindre le stade de l’intégration industrielle. Pour renforcer la composante industrielle de leur relation, la France et les pays du Maghreb ont signé des accords de colocalisation pour favoriser des coproductions en se basant sur les avantages comparatifs de filières à identifier en fonction des spécialisations de chaque pays.

Au Maghreb et à défaut d’une stratégie industrielle commune et complémentaire, chaque pays définit sa propre stratégie. Ainsi, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie ont opéré un ciblage sectoriel autour de certaines filières dans lesquelles ils présentent des avantages comparatifs (agroalimentaire, textile, automobile, aéronautique et services télécommunication/informatique) en Tunisie et au Maroc, pétrochimie, sidérurgie, construction navale, agroalimentaire et automobile en Algérie.

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