Pour la CGPME, la simplification administrative va “dans le bon sens”

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ôtel Matignon le 4 juillet 2013 (Photo : Jacques Demarthon)

[22/07/2014 08:59:16] Paris (AFP) Le secrétaire général de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), Jean-Eudes du Mesnil, a estimé mardi que “les mesures de simplification administrative” du projet de loi que doit examiner l’Assemblée “vont dans le bon sens”.

“Évidemment on peut toujours aller plus loin mais je crois que quand il y a un pas en avant, il faut aussi savoir le dire”, a expliqué Jean-Eudes du Mesnil sur France Info.

Le numéro deux de la CGPME, qui soutient le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), ne partage pas le diagnostic pessimiste du président du Medef, Pierre Gattaz, qui a jugé “catastrophique” l’état de l’économie française, dans un entretien publié lundi par Le Figaro.

“On est dans un record du nombre de défaillances, notamment pour les TPE, les entreprises de moins de 20 salariés, maintenant c’est vrai aussi que si des mesures négatives sont prises, il y a aussi des choses positives qui sont faites”, a-t-il souligné.

“73% des chefs d’entreprise nous disent qu’ils n’ont pas confiance dans le gouvernement pour alléger les contraintes administratives qui pèsent sur les entreprises, donc on a quand même du chemin à faire”, a toutefois estimé M. du Mesnil.

Le projet de loi d’habilitation, qui arrive mardi à l’Assemblée, retranscrit 14 des 50 propositions qui avaient été faites en avril par le chef d’entreprise Guillaume Poitrinal et le député PS Thierry Mandon, devenu entretemps secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat et à la Simplification.

Parmi celles-ci figure le rescrit social, “une mesure poussée par la CGPME qui consiste à ce que, quand un chef d’entreprise a une interrogation en matière sociale, il puisse interroger par écrit l’administration”, détaille M. du Mesnil.

Ensuite, “soit il obtient une réponse à sa question, soit il n’obtient pas de réponse et à ce moment-là il est dans son bon droit”, assure le secrétaire général de la CGPME, qui souhaite éviter les sanctions a posteriori pour les entrepreneurs.