Finance : La BAD approuve le Document de stratégie intérimaire de la Tunisie 2014-2015

Par : TAP

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a récemment approuvé le “Document de stratégie pays intérimaire” de la Tunisie, pour la période 2014-2015, qui cible deux axes principaux: la promotion de la bonne gouvernance et l’amélioration de l’infrastructure.

“L’enveloppe pour financer cette stratégie n’a pas encore été fixée, puisqu’elle est tributaire de la réalisation des opérations programmées, dans ce cadre”, a précisé à l’Agence TAP, Kaouther Abderrahim, économiste à la BAD.

Dans un communiqué publié mercredi 19 mars, la BAD a indiqué que son portefeuille actif actuel en Tunisie, deuxième principal client de la banque, compte 16 projets (dont 4 projets privés) et 24 assistances techniques, financés par des crédits et des dons d’un total de 2,1 milliards de dollars (3,303 milliards de dinars), dont 1 milliard de dollars (1,573 milliard de dinars), accordé pour appuyer le budget de l’Etat (2011-2012).

Selon l’institution panafricaine, le plan d’action 2014-2015 en Tunisie sera axé, notamment, sur «l’amélioration de la gouvernance, en soutenant les réformes et le renforcement des capacités, de façon à créer un climat des affaires qui soit favorable au développement du secteur privé et à la création d’emplois, et ce tant dans les régions qu’à l’échelle nationale”.

Il prévoit, également, d’offrir à la Tunisie «un appui pour la conception et la réalisation de programmes et de stratégies d’investissements dans les infrastructures, afin d’améliorer l’environnement des affaires, la qualité des services publics et la création d’emplois dans les régions, tout en soutenant la sophistication de l’économie au plan national».

«Ce document a été conçu dans le but d’accompagner la Tunisie et de l’aider à créer les conditions d’une accélération de la croissance et de la création d’emplois, dans un souci d’équilibre régional et de développement inclusif, tout en permettant à l’économie du pays de progresser sur l’échelle de la valeur ajoutée».