La bataille pour le quatrième pouvoir

medias-tunisiens-2013.jpgAujourd’hui quand on cherche une donnée, on dit «Google it!» Vu l’importance de ce site dans notre vie quotidienne et de l’information, il y a le panier de la ménagère a remplir même difficilement, et il y a le panier d’informations à assurer, mais qui n’aime pas trop les contrefaçons! L’essence même du quatrième pouvoir est de détecter les contrefaçons; et le boulot des contrefacteurs –et ils sont nombreux- consiste à chercher à étouffer ce contrepouvoir par toutes les manières!

La guerre pour la maîtrise des autres composantes du pouvoir commence en passant du quatrième vers la troisième, deuxième jusqu’à l’exécutif! On a presque l’impression de mener une course d’obstacles en marche arrière!

Aujourd’hui ce qui se passe chez nous et sur nos chaînes et nos radios -et bientôt sur nos journaux- est assez révélateur de ce Mécanisme d’Etouffement Progressif et Révélateur de l’Information et de ses Sources –comme par hasard ça donne “MEPRIS“ en abrégé.

De la réussite ou de l’échec de ce mécanisme dépendra l’avenir de toutes les autres étapes et phasages du pouvoir. Mais comme tout produit, l’information est contaminable, risque de subir l’intox, faire prendre de mauvaises décisions. Et l’histoire est pleine d’armes introuvables et d’incendies provoqués. Comme tout excès, beaucoup ou trop d’informations peuvent tuer l’information comme la font actuellement certains réseaux sociaux qui fonctionnent comme un tout à l’égout qui pollue la nature sans aucun traitement préalable.

Mais cet excès peut avoir l’avantage de faire découvrir de plus en plus des scandales liés au déversement indu d’informations en vrac sur la place publique.

Et sans penser passer du coq à l’âne, je crois que la première personne à avoir su manipuler l’information et en profiter pour survivre a été Shahrazade qui, à travers ses «histoires introuvables», a tenu en haleine un méchant seigneur qui ne rêvait que de sang durant mille et une nuits…

Dans cette ambiance incertaine que traverse notre pays, on sent de plus en plus que l’arme principale pour sauver ce pays est et reste, qu’on le veuille ou non, ce déballage médiatique même exagéré. Même s’il écorche plus d’un -et je vous avouerai que je suis restée complètement baba en écoutant nos chers poulets sortir leurs ergots pour défendre avec courage l’ego de leur profession et surtout notre pays- ça m’a rassuré. Mais est-ce que les forces du mal s’en accommoderont du succès de notre révolution? Dieu seul le sait.