Tunisie – Tourisme : Les tours opérateurs italiens boycottent Djerba

to-carticature-2013.jpgDes tours opérateurs italiens ont décidé de boycotter Djerba. Non pas à cause du «terrorisme» ou l’insécurité béante qui s’y propage. Encore moins parce que la Tunisie est devenue une Somalie bis… mais pour des problèmes nettement moins effrayants mais véritablement effarants !

C’est donc l’association des Tours Operateurs Italiens (ASTOI) que vient l’annonce de boycottage de l’île face à un sujet qui fait l’unanimité en Italie et pose un grand problème de commercialisation.

Dans un courrier adressé aux ministres tunisiens de l’Intérieur et du Tourisme, et au gouverneur de Médenine, il ressort ce qui suit: «Cela fait plus de 3 ans que le problème du passage très fréquent des chevaux et dromadaires sur la plage dérange énormément tous les clients italiens en particulier, très adeptes comme vous le savez du tourisme balnéaire et surtout de Djerba. Il s’agit d’un problème d’hygiène d’abord car ces animaux laissent beaucoup de saleté sur le sable vu qu’ils sont devenus très nombreux, ensuite un problème de sécurité avec des chevaux qui passent devant les hôtels au galop, d’où un énorme risque pour les petits enfants qui jouent sur la plage et les adultes aussi».

Après plusieurs tentatives, les Tours Opérateurs crient à l’alerte. Malgré de nombreux et louables efforts, les autorités locales n’arrivent pas à éradiquer le phénomène. Il s’agit du gagne-pain de certaines populations, nous explique-t-on. Que faire donc, si le secteur n’est pas organisé et que les réclamations continuent de pleuvoir au point de mettre en danger l’avenir du tourisme sur l’île de Djerba en particulier?

Toujours dans ce même courrier, on lit: «A cause de ce problème, les clients sont en train de déconseiller la destination Djerba sur les sites internet et les forums de discussions, choses qui mettent en péril le “marketing“ des Tours opérateurs italiens avec des annulations de groupes, d’incentives et de clients… Les conséquences sont désastreuses autant pour les Tours opérateurs italiens que pour l’économie touristique de la Tunisie…»

Une affaire à suivre