Mohamed Yahya Chamya, président exécutif du Groupe arabe pour le développement et l’autonomisation nationale «TAMKEEN», estime que «la Tunisie peut être une source d’inspiration pour les pays arabes en matière de transition démocratique à condition qu’elle parvienne à relever cinq principaux défis».
Pour ce faire, il est impératif de lutter contre la pauvreté et la corruption, de booster l’emploi et l’investissement, sans oublier la mise en place des fondements d’un développement durable dans les régions, indique-t-il, alors qu’il intervenait, jeudi 9 mai, dans le cadre des travaux d’un forum organisé à Gammarth sur le thème «les compétences tunisiennes opérant au sein des organisations internationales et régionales».
Les participants à ce forum vont analyser, deux jours durant, les causes qui entravent le développement du processus de transition démocratique en Tunisie et les moyens de consolider cette expérience aux niveaux politique, social, économique, culturel et de développement.
M. Chamya propose donc, pour relever ces défis, «l’élaboration d’une feuille de route économique et de développement claire, outre une prise de conscience de la communauté internationale quant à l’importance de soutenir les efforts de la Tunisie dans ce domaine».
Il plaide également pour la mise en place des fondements d’une démocratie réelle qui ne soit pas au service d’un parti ou une catégorie en question, mais qui prenne en considération les préoccupations des citoyens, notamment dans les régions défavorisées.
Le président du groupe TAMKEEN a, par ailleurs, appelé à s’inspirer des expériences des pays ayant réussi à réduire le taux de pauvreté, tels que l’Afrique du sud, le Brésil et les tigres asiatiques.
WMC/TAP
