Tunisie – Colloque : Les changements anticonstitutionnels sous toutes les coutures

Par : Tallel

L’Unité de recherche en droit international, iuridictions internationales et droit constitutionnel comparé et la Konrad-Adenauer-Stiftung organisent, les 4 et 5 avril 2013, un colloque international sur «les changements anticonstitutionnels de gouvernement: approches de droit international et de droit constitutionnel», à la Faculté des Sciences juridiques, politiques, et sociales de Tunis.

Ce colloque rassemblera plusieurs chercheurs et experts du droit international et du droit constitutionnel de la Tunisie et de divers pays occidentaux et arabes.

Sera également présent Michael Gahler, membre du Parlement européen et ancien chef de la mission d’observation électorale de l’Union européenne, pendant les élections de 2011. 

L’objectif de ce colloque est d’étudier les changements anticonstitutionnels sous diverses perspectives, à la lumière des transformations politiques et sociales que connaît la région arabe, sans oublier ses répercussions internationales. 

Le colloque sera divisé en plusieurs sessions relatant de différents thèmes, à savoir les changements anticonstitutionnels et organisations internationales, les changements anticonstitutionnels, révisions intempestives de la Constitution, crise électorale et solutions préventives et changements anticonstitutionnels et droit international.

Le thème de ce colloque s’inscrit parfaitement dans les objectifs de la Konrad-Adenauer-Stiftung, essentiellement la consécration de l’Etat de droit et la promotion de la démocratie. Dans le contexte du «printemps arabe» et les différentes transformations que vivent les pays des révolutions arabes, une approche pragmatique devient cruciale pour étudier ces changements et leurs répercussions sur l’ordre régional et mondial.

Notons que l’Unité de Recherche en Droit International, Juridictions Internationales et Droit constitutionnel comparé a été fondée en 1992, par son président Prof. Rafâa Ben Achour. Elle a pour but d’initier ses jeunes membres à approfondir leurs recherches. Durant ses quinze années d’existence, elle a contribué à la création et à l’ancrage des plus austères traditions académiques au sein de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis.

(Communiqué)