Tunisie : La sauvegarde des oasis s’invite dans le FSM

Par : TAP

“Le réseau associatif de développement durable des oasis (RADDO), initiative d’organisation de la société civile pour la sauvegarde des oasis”, est le thème d’une rencontre organisée, jeudi 28 mars à Tunis, dans le cadre du Forum social mondial (FSM).

Créé en 2001, le RADDO regroupe des associations internationales et du Maghreb impliquées dans la sauvegarde des oasis. Burger Patrice, coordinateur du RADDO, a indiqué que les oasis sont des écosystèmes essentiels dans le Maghreb. Elles ont historiquement contribué au développement du commerce et des échanges et participent pleinement à la sécurité alimentaire et à l’emploi des populations de ces régions. «En termes d’action, en Tunisie, le RADDO oeuvre à renforcer les aptitudes des associations oasiennes en matière d’analyse et de capacité afin qu’elles puissent améliorer leurs méthodologies et mener à bien leurs projets» a-t-il souligné.

M. Patrice a rappelé que le RADDO a organisé, les 23 et 24 mars 2013, à Zarzis (sud-est), une manifestation internationale pour la sauvegarde des oasis et la vie oasienne, au cours de laquelle les participants ont évoqué les menaces “d’une gravité extrême” qui pèsent sur les écosystèmes oasiens et leurs populations avec le risque élevé de leur disparition à échéance d’une vie humaine.

Il a, ensuite, indiqué que les participants ont fait savoir que les crises économique et sociale, de gouvernance, de biodiversité ainsi que les crises climatique et foncière, outre celle de l’eau et leurs effets multiplicateurs, exercent une pression désormais insupportable sur les oasis et leurs populations.

Pour prévenir ces risques, les conférenciers ont appelé à la nécessité de mettre en place des politiques publiques appropriées et cohérentes de sauvegarde des oasis.

De son côté, Abelbasset Hamrouni, représentant du RADDO Tunisie, a mis l’accent sur la nécessité d’élaborer une stratégie de sauvegarde et de develeppement durable des oasis qui prend en compte la spécificité oasienne, d’autant que les oasis tunisiennes couvrent 35 mille hectares.

WMC / TAP