France : la consommation des ménages augmente en novembre, en raison de l’énergie

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Des cartes bancaires dans un mini charriot (Photo : Joel Saget)

[28/12/2012 08:52:22] PARIS (AFP) La consommation des ménages français a légèrement rebondi de 0,2% au mois de novembre, en raison d’une progression des dépenses en énergie, a annoncé vendredi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

L’Institut, qui a revu le recul enregistré en octobre à -0,1% contre -0,2% annoncé précédemment, relève que les achats d’automobiles et de textile-cuir ont été en repli au cours du mois sous revue.

“Après une stabilité en octobre, la consommation des ménages en énergie rebondit en novembre” de 2,7%, indique l’Insee.

L’institut statistique explique ainsi que la consommation d’énergie pour le chauffage (gaz, électricité, fioul) a été “stimulée par des températures légèrement en-dessous des normales saisonnières dans la moitié nord du pays”.

Il souligne de plus que “les dépenses en gazole accélèrent”.

En revanche, les dépenses en biens durables ont reculé de 0,6% “en raison principalement d’un repli des dépenses en automobiles”, qui ont reculé de 0,9% après une hausse de 1,1% en octobre.

De même, le secteur du textile, habillement et cuir “baisse de nouveau en novembre” de 0,8% (après -1,0%).

Concernant l’alimentation, la baisse entamée en août s’est poursuivie durant le mois, reculant de -0,5% comme en octobre.

L’Insee a enfin publié de nouveaux chiffres pour les mois de septembre et octobre, montrant une tenue de la consommation un peu meilleure qu’annoncé initialement.

“L’évolution de la consommation en biens est maintenant estimée à +0,1% en septembre”, contre stable précédemment, “et à -0,1% en octobre, au lieu de -0,2% précédemment”, explique-t-il.

“Ces révisions sont imputables à l’intégration de nouvelles informations”, concernant notamment les dépenses d’habillement et de biens durables ainsi qu'”à la révision d’indicateurs dans l’énergie, ainsi qu’à l’actualisation des coefficients de correction des variations saisonnières”, précise-t-il.