La Tunisie entamera, en janvier 2013, la refonte du cadre réglementaire des marchés publics, qui sera prêt vers le mois de juin 2013, a annoncé lundi, Ridha Abdelhafidh, secrétaire général du gouvernement.
Intervenant dans une conférence régionale sur la passation des marchés, organisée à Gammarth, par la Banque mondiale, M. Abdelhafidh a précisé que “ce nouveau cadre juridique n’est qu’une composante de tout un plan d’action, visant des réformes structurelles au niveau de cinq axes: la réglementation, la gouvernance, la transparence, la performance et le professionnalisme”.
Il a indiqué que ces axes ont été identifiés à la suite d’une étude du système actuel des marchés publics en Tunisie.
“Selon cette étude, les notes de la Tunisie sont en-dessous de la moyenne, avec 0,95/3 pour ce qui est de l’intégrité et de la transparence du système de passation des marchés publics et de 1,2/3, pour ce qui est de l’efficacité du cadre législatif et réglementaire”, a relevé M. Karim Chabir, sous-directeur de la Commission supérieure des marchés et du comité de suivi et de d’Enquête. Ce comité a la charge de la réforme des marchés publics.
Au plan de la modernisation des marchés publics, Khaled Jahmani, directeur général de l’Observatoire national des marchés publics, a précisé à la TAP que “la Tunisie lancera, en janvier 2013, le système d’achats publics en ligne, dans le cadre de la coopération tuniso-coréenne”.
Ce projet sera lancé sur 8 sites pilotes, ceux du Premier ministère, des ministères de l’Equipement, de l’Education, des Technologies de l’information et de la communication, de la STEG, de la Poste tunisienne, de l’Office National de l’Assainissement et de l’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaines.
