Tunisie : Débat autour du développement du secteur de la santé

Par : TAP

La présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Wided Bouchamoui, a appelé à concrétiser la complémentarité entre les secteurs public et privé pour développer le système sanitaire en Tunisie. Intervenant, au cours du lancement du dialogue national sur “les politiques, les stratégies et les plans nationaux de la santé”, Mme Bouchamoui estime nécessaire de mettre en place une stratégie de formation, d’emploi et d’exportation efficiente dans le secteur de la santé.

Elle a souligné l’importance du secteur privé de la santé dans l’économie nationale compte tenu de sa capacité d’emploi de plus en plus importante. Le secteur privé est important, également, quant au soutien apporté aux efforts de l’Etat en termes d’offre de services de santé, de satisfaction des besoins en médicaments et équipements médicaux au profit des citoyens.

Le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Ahmed Hnider Jarallah, a recommandé, pour sa part, de réviser plusieurs textes législatifs du système d’assurance-maladie afin d’en faire profiter le plus grand nombre de citoyens. Selon lui, il est impératif de garantir les services sanitaires et de les rapprocher du citoyen, notamment dans les régions intérieures.

Pour ce faire, il recommande de diagnostiquer la qualité de ces services au double plan régional et central en tenant compte des avis des différentes parties, et ce dans le cadre d’une approche participative efficiente.

A noter que le dialogue national sur les politiques, les stratégies et les plans nationaux de la santé vise l’amélioration du système sanitaire à travers l’organisation de débats regroupant les différentes parties. Les initiateurs du dialogue sur la santé ambitionnent de mettre en place des stratégies et politiques sanitaires cohérentes à même d’améliorer le rendement du système sanitaire national, à travers la consultation des différentes parties, notamment les régions.

Ce projet, qui comporte 6 phases et sera clôturé à la fin du mois d’octobre 2013, bénéficie de l’appui financier de l’Union européenne et technique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

WMC/TAP