La pneumonie est la cause d’environ 8% de la mortalité de l’enfant de moins de 5 ans en Tunisie

Par : Tallel

Les spécialistes d’envergure mondiale de la recherche, du diagnostic, du traitement et de la prévention des infections pneumococciques en Afrique et au Moyen-Orient se sont réunis à Dubaï, en vue d’élever le niveau d’urgence de la maladie au troisième Sommet Annuel sur les infections pneumococciques pour l’Afrique et le Moyen-Orient (AfME).

Les infections à pneumocoque comprennent les différentes formes de maladies invasives et non invasives, dont la pneumonie qui est l’une des premières causes de décès, à éviter par la vaccination chez les nourrissons et les enfants de moins de 5 ans. La pneumonie tue plus d’enfants de moins de 5 ans que toute autre maladie dans le monde. La prévention et les soins ne sont pas correctement gérés, sachant que seulement 54% des enfants atteints de pneumonie sont pris en charge d’un professionnel de la santé dans les pays en voie de développement. 

Les infections à pneumocoque restent un fardeau considérable au niveau local et régional. En Tunisie, la pneumonie est la cause à une moyenne de 8% de la mortalité de l’enfant de moins de 5 ans.

«L’infection pneumococcique continue d’être une menace réelle pour la vie de nos enfants en Tunisie. Mais, cette tendance ne doit pas se poursuivre. Nous devons prendre des mesures appropriées pour empêcher ce fardeau», a déclaré Dr Mohamed Doagi, Président de la Société Tunisienne de Pédiatrie. «Il est de notre devoir, en tant que professionnel de la santé, parents et membres de la famille de placer la prévention comme une priorité plus élevée. Il est de notre responsabilité de protéger nos enfants les plus vulnérables qui représentent notre avenir, surtout, étant donné que les vaccins conjugué immunisant de pneumocoque et des programmes de vaccination ont démontré des résultats tangibles. La prévention efficace doit se poursuivre, en particulier avant l’âge de 5 ans et par la suite, et doit être conseillée par un professionnel de la santé».

«Compte tenu des données provenant d’autres parties du monde, et la preuve que nous avons vu sur la coût-efficacité des programmes de vaccination de routine, nous considérons que ces programmes dans notre région doivent être d’une importance capitale. Les vaccins qui offrent la couverture la plus large sérotype sont l’élément clé dans la lutte contre les maladies à l’infection pneumococcique et la pneumonie», a noté Dr Doagi.

(Communiqué)