Bilan mitigé pour les soldes d’hiver à Paris

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àParis, le 11 janvier 2012 (Photo : Thomas Coex)

[09/02/2012 17:17:54] PARIS (AFP) Les soldes d’hiver qui s’achèvent mardi ont été dans l’ensemble “mitigés” dans la capitale, même si ils ont été relancés par la vague de froid, selon une enquête publiée jeudi par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP).

“L’activité des commerçants lors de la première quinzaine des soldes, généralement la plus dynamique, a marqué le pas. Néanmoins, sous l’effet du froid à partir de la troisième semaine, les ventes de textile et d’habillement ont été relancées, particulièrement les grosses pièces qui avaient jusque-là du mal à s’écouler”, détaille la CCIP.

Près de six commerçants sur dix (57%) se disent toutefois satisfaits ou très satisfaits de leur chiffre d’affaires.

“Craignant le contrecoup de la crise et les craintes des consommateurs, les commerçants ont été plutôt agréablement surpris de pouvoir maintenir un niveau d’activité à peu près équivalent à celui de l’an dernier”, explique l’enquête.

Les commerçants sont aussi 57% à estimer que la crise qui se fait fortement sentir depuis l’été, a des répercussions importantes et très importantes sur leur activité.

Et 84% évoquent un panier moyen stable ou en baisse pendant les soldes, car “les clients sont beaucoup plus attentifs à leurs dépenses”.

Les grands magasins tirent leur épingle du jeu, avec une hausse à deux chiffres de l’activité.

Par ailleurs, un peu plus de la moitié des commerçants (52%), considère qu’internet constitue une concurrence sérieuse pendant les soldes.

Concernant les soldes flottants (deux semaines au choix dans l’année), l’enquête relève une opposition grandissante des commerçants, puisque 64% d’entre eux, surtout les indépendants, souhaitent leur suppression, soit une hausse de 8 points en un an.

Enquête téléphonique réalisée auprès de 300 commerçants parisiens du 31 janvier au 3 février 2012 par la société H2O et traitées par le Centre régional d’observation du commerce, de l’industrie et des services (CROCIS) de la CCIP.

L’enquête a été complétée par des entretiens en face-à-face avec des commerçants de la rue Rennes.