Fruits et légumes : les prix moyens ont baissé cet été

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écolte de prunes le 4 août 2011 à Rozelieures (Photo : Jean-Christophe Verhaegen)

[22/08/2011 17:50:01] PARIS (AFP) Le consommateur a payé cet été les fruits et légumes moins cher et particulièrement les pêches, les nectarines, le melon ou encore les tomates, selon une étude de l’observatoire des prix des fruits et légumes de l’association “Familles rurales”, que publie mardi le quotidien “La Croix”.

Les prix des fruits et des légumes ont baissé respectivement de 1,8% et de 5,7% par rapport à l’été dernier, précise l’association.

L’organisation a relevé les prix de huit fruits et huit légumes à deux reprises, lors de la semaine du 13 juin et celle du 11 juillet. Les contrôles ont été menés dans 37 départements et dans tous les types de surfaces de vente (hyper/supermarchés, hard-discount, marchés, primeurs, vente directe).

Certains produits ont connu des chutes importantes par rapport à l’an dernier: la pêche (-31,4%), la nectarine (-30,45%), les tomates (-26,32%) ou encore le melon (-15,14%), souligne l’association. En revanche, les pommes de terre sont à la hausse (+22,9%).

“Familles rurales” qui réalise cet observatoire depuis 2007 relève qu’une “grande majorité des fruits et des légumes suivent la même évolution: prix élevés en 2008, baisse en 2009, hausse en 2010 et de nouveau une baisse en 2011”.

Avec les résultats de son observatoire, l’association conforte les affirmations des producteurs qui depuis le début de l’été se plaignent de vendre leur marchandise à un coût inférieur à leur prix de revient.

Ils dénoncent aussi la “concurrence déloyale” de certains pays, comme l’Espagne, tout en s’en prenant aux marges “abusives” des distributeurs.

Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, doit effectuer mardi une visite dans les Pyrénées-Orientales pour aller à la rencontre des producteurs.

En ce qui concerne les produits bio, “Familles rurales” note que l’écart entre les prix des produits “conventionnels” et bio s’est encore creusé, fruits et légumes issus de l’agriculture biologique étant en moyenne respectivement 88% et 86% plus onéreux.