Tunisie : La construction de la nouvelle usine Carthage Cement bat son plein!

cimenterie-carthage-1.jpgLancés l’année dernière, les travaux de construction de la nouvelle cimenterie de Carthage Cement avancent normalement. Le taux de réalisation des travaux est estimé à environ 15%. Afin de donner plus d’éclairage sur l’avancement des travaux, Carthage Cement a organisé jeudi 11 août 2011 une visite des journalistes et des analystes financiers du site de l’usine situé à Jbal Ressas – Mornag, gouvernorat de Ben Arous.

Jouissant d’un emplacement géographique, considéré comme “stratégique“ (25 Km du centre de Tunis et à proximité de la banlieue sud du Grand Tunis), la carrière de Jbal Ressas (218 ha) contient des réserves de matière première estimées à environ 100 ans d’exploitation. A quelques dizaines de mètres de la carrière, aucune installation permanente n’apparaît, pas de construction, pas d’électricité «car le site est en constante mutation», explique Hatem Garbouj, DGA de Carthage Cement, qui nous a accompagnés lors de la visite. Pour contenir la poussière, des camions arrosent régulièrement les chemins d’accès. Ici, on procède à plusieurs tirs de mine par mois, puis la foreuse attaque la pierre qui est acheminée par les chargeuses.

Passant par la partie qui serait dédiée au traitement, les granulats seront déversés dans un premier concasseur, puis un deuxième et enfin un troisième. Puis grâce aux bandes transporteuses, ils parviendront jusqu’aux silos pouvant accueillir chacun des centaines de tonnes de granulats. Interrogé sur le coût global des équipements à installer, M. Garbouj a indiqué que les équipements qui existent actuellement sur le site sont estimés à environ 105 millions de dinars, tout en précisant qu’il attend la livraison du reste des équipements pour une valeur de 200 millions de dinars.

cimenterie-carthage-2.jpgCôté environnement, pour le DGA de Carthage Cement, la carrière ne défigure absolument pas le paysage. Au contraire, il affirmera même qu’«il faut saluer le respect avec lequel elle exploite le lieu: respect pour la nature et également respect pour les habitants».

D’autre part, la partie transport demeure la plus coûteuse dans ce domaine et cela explique que la carrière travaille dans un périmètre restreint comme nous l’avons remarqué sur les lieux.

Pour finir, M. Garbouj a indiqué que le nombre des employés, estimé actuellement à 500 personnes dont 20 étrangers, atteindra avec l’entrée en production de l’usine en octobre 2012, 1.500 employés dont 500 étrangers. Le DGA a précisé notamment que la priorité d’embauche concerne essentiellement les habitants de la région.

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