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| ù se tenait la Bourse de Paris (Photo : Jacques Demarthon) |
[02/08/2011 06:33:11] PARIS (AFP) La Bourse de Paris devrait ouvrir sur une note stable mardi, après avoir enregistré la veille sa sixième séance consécutive de baisse et son plus bas niveau depuis août 2010, alors que la Chambre des représentants américaine a adopté l’accord sur le relèvement de la dette.
Le contrat à terme sur le CAC 40 grignotait 0,06% une quarantaine de minutes avant l’ouverture de la séance.
Lundi, l’indice parisien a terminé sur une baisse de 2,27% à 3.588,05 points, enfonçant le plus bas de l’année atteint le 18 juillet et retombant à son niveau d’août 2010.
Brièvement soulagés par l’accord sur la dette aux Etats-Unis, les investisseurs se sont très vite interrogés sur l’efficacité du plan, d’autant que de mauvais indicateurs économiques viennent rappeler la faiblesse de la première économie mondiale.
Un premier obstacle a toutefois été franchi avec l’adoption par la Chambre des représentants lundi soir de l’accord sur le relèvement du plafond de la dette, laissant la voie libre au Sénat pour se prononcer mardi.
La perspective de ce vote à la Chambre des représentants a permis à Wall Street de résister lundi. Le Dow Jones a perdu 0,09% et le Nasdaq 0,43%.
Pour Chris Weston, analyste chez IG Markets, “étant donné que la plupart des mesures pour réduire le déficit ne seront pas connues avant un certain temps, l’incertitude qui en découle a refroidi l’optimisme du marché, sans parler de la très grande probabilité que l’ampleur de la baisse du déficit n’apaisera pas Standard & Poor’s”.
En outre, selon l’analyste, les investisseurs s’inquiètent désormais de la santé de l’économie mondiale, plusieurs indicateurs pointant une détérioration de la production industrielle en juillet dans les pays les plus riches.
Peu d’indicateurs économiques majeurs sont à l’agenda mardi, si ce n’est les dépenses et revenus des ménages américains pour juin (14H30), avant une fin de semaine plus chargée avec l’ISM dans les services et les chiffres de l’emploi.
Côté entreprises, BNP Paribas est la première banque française de la semaine à publier ses résultats financiers, qui seront scrutés à la loupe par les marchés, impatients de connaître l’ampleur des provisions passées pour aider la Grèce.
VALEURS A SUIVRE
ALSTOM est en lice pour la construction de deux nouvelles unités de la centrale électrique polonaise de Opole, dans le sud-ouest du pays, de 1.800 MW au total, a annoncé le groupe énergétique polonais PGE.
BNP PARIBAS a dégagé un bénéfice net en hausse de 1,1% au deuxième trimestre 2011, à 2,12 milliards d’euros, malgré l’impact d’une provision de 534 millions d’euros pour couvrir sa participation au plan européen de soutien à la Grèce.
TOTAL a indiqué avoir reçu 3,7 milliards d’euros pour la cession de sa participation de 48,83% dans l’espagnol Cepsa, conformément à l’accord qui avait été annoncé en février.
VEOLIA ENVIRONNEMENT: HSBC a abaissé sa recommandation sur le titre à “neutre”, contre “surpondérer” auparavant, selon des sources de marché.
ARKEMA a enregistré un bond de 55% sur un an de son bénéfice net, à son plus haut niveau au deuxième trimestre (184 millions d’euros), comme la marge opérationnelle qui s’inscrit aussi “au plus haut historique”.
BOURSORAMA, filiale de Société Générale, prévoit de fermer la totalité de ses 12 agences et de rapatrier leur personnel au siège, a-t-il indiqué dans une présentation mise en ligne sur son site.
GAMELOFT a vu son chiffre d’affaires augmenter de 15,3% en un an au premier semestre, à 76,8 millions d’euros, malgré un ralentissement de sa croissance d’avril à juin en raison de la faiblesse du dollar.
LE NOBLE AGE a enregistré un chiffre d’affaires exploitation en hausse de 9,6% au premier semestre 2011 à 96,7 millions d’euros, et confirmé son objectif de croissance annuelle de 7% de l’exploitation.
NYSE EURONEXT a annoncé avoir trouvé un accord pour racheter le groupe de services financiers japonais Metabit, selon des termes non dévoilés.
PLASTIVALOIRE a doublé son chiffre d’affaires au troisième trimestre, à la faveur de l’intégration de son concurrent Bourbon, et confirme son objectif de ventes d’au moins 425 millions d’euros pour son exercice 2010/2011.
