Tunisie : Le SNJT forme les journalistes à l’information citoyenne

Par : Tallel

Le projet de renforcement du Syndicat national des journalistes tunisiens et de formation pour les journalistes, financé par l’UE et mis en œuvre par l’Institut Panos-Paris, vise à renforcer et consolider la structure du SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens) afin que ce dernier puisse agir comme acteur de référence dans le secteur des médias et devenir l’interface légitime auprès des autorités, des responsables des médias et des journalistes.

Un document publié en ce sens souligne ce projet soutiendra le SNJT dans la définition d’un mandat reconnu, basé sur des objectifs clairs et une capacité de mise en œuvre de projet plus importante en lien avec les responsables des médias et les journalistes.

Le projet formera également des journalistes tunisiens à la couverture des élections. Basées sur le travail d’investigation sur le terrain, les formations permettront aux journalistes de mieux informer sur les programmes politiques des partis politiques.

Les journalistes produiront et proposeront une série de reportages, d’articles, d’interviews présentant une information neutre, critique, rigoureuse et documentée par des sources diversifiées, indique le communiqué du SNJT.

Quarante-huit journalistes (hommes et femmes) provenant des différents médias (radios, web, presse écrite et tv) seront ainsi formés. Chaque journaliste produira au minimum dix reportages pour son média et pour le “Journal du citoyen” qui sera diffusé par le SNJT.

Les médias joueront ainsi un rôle plus efficace en matière de promotion et de production de l’information citoyenne dans le cadre de la transition et des élections et en matière de couverture de la campagne électorale, des élections et de la période postélectorale.

L’Union européenne reconnaît l’importance de la contribution que les médias doivent apporter au processus de transition démocratique afin d’informer de manière objective, indépendante et qualitative sur les différents enjeux de ce processus. Ce projet est financé sur l’Instrument de stabilité de l’Union européenne, instrument de réaction rapide, dans le cadre de l’appui européen à la transition démocratique en Tunisie, rappelle le document.