Tunisie : Les tour-operators turcs se tiennent à la disposition du tourisme tunisien

Par : Tallel

Renforcement de la sécurité, levée du couvre-feu, vent de liberté… voilà entre
autres points à même de garantir le redressement du tourisme tunisien, sans
doute le plus touché des secteurs économiques lors des derniers événements.
D’ailleurs, les estimations font état d’une baisse de 40% des recettes
touristiques en janvier 2011 comparativement à celui de 2010.

Mais pour le ministre du Commerce et du Tourisme au sein du gouvernement de
transition, Mehdi Houas, l’optimisme est à l’horizon. C’est en tout cas ce qu’il
a laissé entendre en recevant, le vendredi 4 février 2011, une délégation de
professionnels turcs, composée essentiellement représentants de tour-operators
et de compagnies aériennes… Dans ce cadre, Basaran Ulusoy, président de l’Union
des tour-operators turcs (TURSAB), a réaffirmé la disposition des professionnels
turcs de soutenir les efforts de la Tunisie en vue de redynamiser le secteur.
Promesse à prendre en considération quand on sait que pas moins de 9 millions de
touristes turcs partent à l’étranger chaque année…

L’objectif de M. Houas c’est la reconquête, à court terme, «des marchés perdus
au cours de la période écoulée au profit de destinations concurrentes, notamment
le Maroc qui a accueilli les touristes sensés passer leur vacances en Tunisie»,
a-t-il souligné selon la TAP.

Et il fixe déjà le cap: la reprise ne doit pas dépasser les 4 semaines. C’est
possible, car selon vraisemblance, le couvre-feu devrait être levé à partir de
la semaine prochaine.

Pour ce qui est du moyen et long terme, M. Houas a affirmé que «l’accent sera
mis sur la formation professionnelle destinée à garantir une montée en gamme du
produit tunisien».

Concernant la situation des compagnies aériennes ayant appartenu aux membres de
la famille du président déchu, le ministre a rappelé que «le gouvernement de
transition a mis en place un plan de nettoyage qui concernera tous les secteurs
économiques et prendra en considération l’impératif de préserver les entreprises
en question».