Tunisie : La formation professionnelle prévoit d’attirer 1.000 bacheliers dans ses rangs

formation-p-1.jpgAlors que la rentrée scolaire et universitaire bat son plein, la session de septembre pour la formation professionnelle vient également de démarrer. Et du côté de l’Agence tunisienne de la formation professionnelle, on se hâte de préparer au mieux la rentrée des classes en attirant davantage les demandeurs de formation. Et il semble que les bacheliers soient désormais plus demandeurs. Ainsi, pour la session de septembre, on recense 800 bacheliers qui se sont adressés aux centres de formation professionnelle. Selon M. Abdallah Ben Abdallah, directeur général de l’ATFP, on vise à atteindre 1.000 bacheliers après la session d’octobre. Notons qu’en 2009, le nombre de bacheliers inscrits dans les centres de formation relevant de l’ATFP ne dépassait pas 470.

Lors du point de presse du 15 septembre 2010, M. Ben Abdallah a indiqué que les programmes de formation s’améliorent de jour en jour afin de garantir l’intégration des diplômés au marché de l’emploi. C’est ainsi qu’un nouveau centre de formation, spécialisé dans le bâtiment, verra le jour à Ibn Sina, à fin 2011. Un autre centre, spécialisé dans la mécanique des voitures, à Khniss (Monastir), démarrera en février 2011. A Ennfidha, le nouveau centre spécialisé en bâtiment a ouvert officiellement ses portes en 2010.

Outre ces nouvelles infrastructures, on prévoit de généraliser les cellules d’information dans les centres de formation afin de garantir aux jeunes un meilleur choix des spécialités et de répondre aux besoins du marché. Des cellules de suivi des diplômés seront également mises en place afin de garantir une meilleure intégration au marché du travail. Il s’agit également de généraliser l’unité de formation dans la sécurité du travail avec la création de quatre nouvelles spécialités.

Le responsable de l’ATFP rappelle également les conventions de partenariat signées avec quatre organismes étrangers dans le cadre de la reconnaissance mutuelle des diplômes. Il s’agit également d’exporter l’expertise tunisienne dans certains pays du sud dans le cadre de la coopération sud-sud afin de les accompagner au niveau de la création des centres de formation et de l’organisation.