Tourisme : Les lourdeurs admistratives empêchent le developpment de la plaisance en Tunisie

Par : Autres

yasmine_hammamet-1.jpgPlusieurs facteurs entravent le développement du tourisme de plaisance en Tunisie. Pour faire le point de la situation, le magazine Tourisme info a organisé le 6 courant, dans un hôtel situé aux Berges du Lac, une table ronde sur le thème: «quel avenir pour la plaisance en Tunisie ?» qui a été animée par Afif Kchouk, directeur du magazine et à laquelle ont pris part plusieurs professionnels du secteur et des représentants du ministère du Tourisme et celui du Transport.

La Tunisie dispose actuellement de 2000 anneaux au profit des plaisanciers, mais Slaheddine Mzabi, conseiller auprès du ministère du Tourisme, a indiqué que l’objectif de la stratégie future du tourisme de plaisance d’ici 2016 est d’avoir 4.000 places supplémentaires afin de promouvoir la destination Tunisie. Notre pays a tous les atouts pour attirer les plaisanciers dans ses côtes, car la Tunisie possède cinq ports de plaisance auxquels deux autres vont s’ajouter, en l’occurrence et la Marina Bizerte Cap 3000 et la Marina de Houmet Souk à Djerba.

Toutefois, les professionnels, qui ont assisté au débat, soulignent que trop les lacunes et autres lourdeurs administratives empêchent le développement du secteur. C’est le cas, par exemple, de Ahmed Mootamri, capitaine du port privé de Yasmine-Hammamet, qui déplore l’absence à ce débat de la police frontière et de la douane.

Au passage, il a appelé à organiser une rencontre avec tous les responsables du secteur afin de soulever les problèmes relatifs aux procédures administratives et au code des ports maritimes. «Mettez-nous autour d’une table, et écoutez-nous quand on parle. Les procédures de l’entrée et de la sortie des plaisanciers sur nos rives sont très lourdes», a-t-il souligné. A cela, Slaheddine Mzabi a retorqué que les procédures administratives sont les mêmes partout dans le monde, tout en promettant que la situation sera améliorée avec la promulgation, prochainement, du code des ports maritimes.

Par ailleurs, concernant le manque du personnel formé, les professionnels on été unanimes sur l’incapacité des jeunes conducteurs de bord à pouvoir avoir toutes les compétences nécessaires sur le domaine maritime en une seule année de formation, notamment avec l’absence des textes réglementaires relatifs à l’octroi d’un permis de conduite de commandant de bord.

En guise de réponse, M. Mzabi a affirmé que les responsables du secteur sont conscients de cette situation, et promet que d’ici quelques mois les jeunes commandants auront leur permis.

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