Informatique : SunGard, la multinationale américaine de l’informatique se développe en Tunisie

SunGard est un des fournisseurs mondiaux majeurs de solutions informatiques
intégrées destinées aux institutions financières, aux secteurs de l’assurance,
de l’énergie et des trésoreries d’entreprises, etc. L’aboutissement d’un
processus de sélection a conduit cette multinationale américaine à s’installer
fin 2008 en Tunisie via le rachat de l’entreprise GL Trade. En à peine 1 an et
demi, la société a plus que triplé le nombre de ses collaborateurs :
actuellement, SunGard Technology Services (STS) emploie 350 Tunisiens.

sungard-28062010-art.jpgLe 10 juin 2010, l’entreprise a signé un protocole d’entente avec le ministère
des Technologies de la communication, par lequel la société s’engage à
développer ses activités en Tunisie. L’objectif affiché de la firme est
d’investir pour attirer et développer les meilleures compétences locales afin de
soutenir ses capacités mondiales de services, notamment en termes de services à
la clientèle dans la région Europe/Moyen-Orient/Afrique. Dans ce sens, M. Mack
Gill, président de SunGard Global Services, a souligné que les activités du
centre SunGard en Tunisie ont une importance accrue (au même titre que ceux de
l’Inde et de la Chine) pour offrir des services à haute valeur ajoutée à
l’ensemble de la clientèle, car le pays «offre un potentiel considérable au
niveau des talents hautement qualifiés, pouvant contribuer au développement des
produits et des solutions SunGard».

Dans le cadre de la volonté des pouvoirs publics d’augmenter le volume des IDE,
l’Etat tunisien soutient la croissance de STS en l’assurant d’un niveau de coût
et de qualité des télécommunications, d’un accès facilité à la certification,
d’une aide pour réaliser des constructions conformes aux standards
internationaux, etc. M. Adel Torjmen, directeur général de SunGard Technology
Services que nous avons rencontré, a souligné que la Tunisie offre aux
multinationales, telle que SunGard, un climat propice aux affaires, «un cadre de
stabilité politique et socioéconomique avec des conditions favorables en termes
de compétences, d’infrastructures, de coût global et d’implication dans les
nouvelles technologies de l’information et de la communication».

Au-delà des chiffres, livrés hors-contexte par l’agence de presse tunisienne, la
stratégie de développement de STS en termes de ressources humaines (un effectif
de 1.000 personnes est attendu en 2012), s’appuie sur une démarche ‘éclairée’ :
adapter le profil des compétences scientifiques tunisiennes au besoin de son
activité. Un programme ambitieux et bien pensé, dont nous suivrons l’évolution.