Restauration : le groupe Flo va ouvrir une trentaine d’établissements en 2010

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çade de la Brasserie Alsacienne Flo en 2002 à Paris (Photo : François Guillot)

[18/02/2010 13:07:43] PARIS (AFP) La société de restauration Groupe Flo (Hippopotamus, Bistro Romain, Taverne de Maître Kanter, Tablapizza et Brasseries Flo) va ouvrir une trentaine d’établissements en 2010, dont 25 en franchise, a annoncé jeudi son président, parlant de “croissance maîtrisée du groupe”.

Le groupe comptait 278 établissements dont 109 en franchise au 31 décembre 2009, a rappelé Dominique Giraudier lors de la présentation des résultats 2009.

Groupe Flo veut surtout développer l’enseigne Hippopotamus qui représentera la moitié des ouvertures du groupe en 2010 et les années suivantes. L’autre moitié sera répartie entre Taverne de Maître Kanter, Tablapizza et Brasseries Flo.

En mars, Groupe Flo avait annoncé “l’arrêt du développement” de Bistro Romain, ce qui signifie la fermeture à moyen terme de tous ces établissements. Il en restait 29 fin 2009.

Groupe Flo a enregistré en 2009 un bénéfice de 5,9 millions d’euros, grâce à une amémioration de sa rentabilité et malgré une baisse des ventes de 6,3% à périmètre comparable. En tenant compte des 22 ouvertures (dont 21 en franchise), le chiffre d’affaires grimpe de 2,4%, tous établissements confondus.

Le repli des ventes est dû pour moitié à la baisse des prix mise en place lors du passage de la TVA de 19,6 à 5,5%, a expliqué M. Giraudier. “Sur les 21 millions d’euros (HT) de chiffre d’affaires en moins, 10 sont liés à la baisse des prix, qui a fait chuter le ticket moyen (prix moyen TTC payé par client, NDLR) de 7,5%”, a-t-il détaillé.

Selon lui, la baisse de la TVA a représenté “un différentiel de 15 millions d’euros” : “60% ont été redistribués aux consommateurs sous forme de baisse de prix, 20 à 25% au personnel qui a été augmenté dès le 1er juillet. Le reste a permis d’améliorer la marge”.

“Il y a eu un avant et un après baisse de la TVA, c’est indéniable”. Ce changement a constitué, selon M. Giraudier, “un plan de relance, voire un plan de sauvetage pour une partie du secteur”.

Pour 2010, Dominique Giraudier est “optimiste mais reste prudent”. “Les clients reviennent au restaurant, c’est indéniable. De nombreux signaux passent au vert depuis novembre en termes de consommation. Mais rien n’est gagné tant que celui du chômage est au rouge”, a-t-il assuré.