Tunisie – qualité de l’air : un laboratoire central de contrôle au parc d’El Mourouj

Dans le cadre d’une journée portes ouvertes sur la surveillance de la
qualité de l’air en Tunisie au parc d’El Mourouj, M. Noureddine Ben R’jab,
PDG de l’Agence nationale de protection de l’environnement, a présenté aux
journalistes le nouveau projet d’un laboratoire central de contrôle de la
qualité de l’air. Ce laboratoire, créé par le biais de la loi du 4 juin
2007, qui sera prêt fin 2009, a pour objectif d’harmoniser et de stoker les
différentes analyses des laboratoires fixes éparpillés dans les régions et
aussi celles des laboratoires mobiles.

M. Ben R’jab indiqué que les textes d’application de la loi fixant les
normes pour l’émission de gaz industriels seront prochainement promulgués,
puisque jusqu’ici l’adhésion des industriels était volontaire… «Les textes
d’application devront mettre un terme à cette situation et l’adhésion sera
obligatoire. Les sociétés industrielles auront un délai de trois ans pour
adhérer au réseau», a-t-il indiqué. Aujourd’hui, seules trois sociétés de
cimenterie ont adhéré à ce protocole, et qui sont installées à savoir Jebel
El Ouest, Enfidha et Gabès. «La nouvelle loi devra aussi élargir l’adhésion
pour toutes les entreprises industrielles de tous les secteurs parce que les
normes actuelles ne concernent que l’industrie de cimenterie», affirme M.
Ben R’jab.

A ce jour, 15 stations fixes de contrôle de la qualité de l’air sont
fonctionnelles en Tunisie : à Tunis, Ben Arous, Sfax, Bizerte, Ariana,
Sousse, Manouba, Gabès et Kairouan. Mme Houda Ben El Hadj Kacem a affirmé
que deux nouvelles stations verront le jour en 2009 à Gafsa et Béja. «Jusque
là, on s’est intéressé à la région côtière. Désormais, notre objectif est de
couvrir les régions de l’intérieur et les zones où il y a une grande
concentration urbaine et de surcroît une plus grande pollution», a-t-elle
ajouté.

D’ailleurs, l’ANPE a conclu un partenariat avec l’Agence coréenne de
coopération international (KOIKA) depuis le 17 juin 2008. Ce projet de 3 MDT
prévoit l’installation de 15 stations fixes d’ici 2010 pour la surveillance
de l’ozone polluant, la mise en place d’un super site pour la recherche sur
l’impact de l’ozone sur la santé humaine et la formation des cadres
tunisiens.

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