La BAD à la rescousse de la formation technique kényane

Par : Tallel

Le conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine
de développement (BAD) a approuvé, sur les ressources du Fonds africain de
développement (FAD), l’octroi d’un prêt de 37,2 millions de dollars américains
au profit du gouvernement du Kenya pour le financement du projet d’appui pour la
formation technique, industrielle professionnelle et en entreprenariat (TIVET),
souligne un communiqué de la banque.

L’objectif du programme vise l’amélioration de l’accès des jeunes à une
formation de qualité ciblée. L’intervention de la Banque africaine de
développement contribuera à la mise en œuvre des programmes publics qui font
partie du programme général d’investissement KESSP-TIVET, à savoir :

– élaboration d’une stratégie nationale de formation,

– facilitation de la transition du primaire et du secondaire vers le TIVET,

– mise en place de centres d’excellence du TIVET,

– renforcement des compétences pour l’intégration de l’automatisation et de
l’informatique à l’industrie,

– mise au point d’un programme de bourses,

– création d’incubateurs industriels,

– équipement des établissements polytechniques pour leur permettre d’assurer
des formations diplômantes.

L’intervention concernera un échantillonnage d’établissements du TIVET et
permettra de doter chacune des huit provinces du pays d’un institut de formation
technique (IFT). Pour les établissements ciblés, les statistiques s’établissent
ainsi : 9231 élèves, dont 4013 filles scolarisés dans les instituts de formation
technique existants ; 3735, dont 1460 filles dans les instituts de technologie ;
5460 élèves, dont 2217 filles dans les établissements polytechniques et environ
2467 garçons et 1250 filles seront scolarisés dans les huit IFT provinciaux
(dans les trois premières années de l’opération).

Les directeurs, les instructeurs et les conseillers de toutes ces
institutions bénéficieront également de conditions de travail et de formation
favorables ainsi que d’une formation sur les lieux de travail.

La BAD deviendra ainsi le partenaire au développement qui contribue le plus
au TIVET, et ce d’autant plus que cet appui permettra de renforcer
considérablement les capacités, d’améliorer la qualité et la pertinence des
interventions, de consolider l’équité, de renforcer les institutions et de
moderniser les conditions de formation et d’apprentissage…

Depuis le début de ses interventions au Kenya en 1967, le Groupe de la BAD a
engagé 1,364 milliard de dollars US pour 87 opérations.