Les jeunes promoteurs font leur marketing à Sfax

En marge de la 2ème édition du forum de l’investissement de
Sfax (20 novembre 2008), trois ateliers ont été organisés pour accueillir les
jeunes promoteurs en quête de financement, de partenariats et de contrats de
franchise. Faudrait-il, ainsi, savoir présenter son projet et convaincre les
banques, les entreprises, mais aussi les partenaires de sa rentabilité et de sa
pérennité.

Reste que le premier calvaire serait évidemment de trouver un financement
pour son projet. Et pour le trouver, rien de plus facile de s’adresser à la
Banque de financement des PME (BFPME), cette structure qui a montré une certaine
habilité à accueillir les jeunes promoteurs. Une fois approuvé, il faut attendre
l’approbation des banques qui participeraient au financement dudit projet. Et
c’est là où ça freine. «Les banques demandent toujours des garanties
exorbitantes que nous, en tant que jeunes entrepreneurs, ne pouvons pas
satisfaire », nous a signalé un jeune promoteur. Même la SOTUGAR n’est plus un
argument suffisant pour « vendre » son projet.

Une autre solution serait encore pertinente pour démarrer ou aussi redémarrer
son projet, celle du partenariat. « J’ai été invité par le centre d’affaires de
Sfax pour assister au forum. J’ai trouvé intéressant de pouvoir rencontrer
d’autres jeunes promoteurs qui pourraient éventuellement s’intéresser à mon
offre de partenariat», nous a indiqué Hatem Abid, webmaster manager d’«EPUB»,
une société spécialisée dans la publicité électronique.

Par ailleurs, Sami Orfi, promoteur d’une société prestataire de services de
sécurité, a souligné que l’objectif de sa participation au forum est de trouver
un partenaire pour lancer son projet. «J’ai déjà finalisé mon plan d’affaires ;
j’ai obtenu l’accord de la BFPME. Puisqu’il s’agit d’un projet technologique,
j’ai droit au RIITI, Régime d’Incitation aux Innovations dans les Technologies
de l’Information qui me permettra d’obtenir, en plus du prêt, une participation
au capital, engageant un fonds d’investissement, une SICAR et un actionnaire»,
nous a-t-il affirmé.

M.O.