Salon canadien de l’éducation en Tunisie : Des nouvelles opportunités…

Par : Tallel

En marge du Salon canadien de l’éducation en Tunisie (24, 25
et 26 octobre à Tunis, 27 et 28 à Sousse), M. Bruno Picard, l’ambassadeur du
Canada à Tunis, a tenu une conférence de presse pour annoncer essentiellement
les nouvelles conditions de séjour pour les étudiants étrangers dans les
universités canadiennes.

Pour le cas de la Tunisie, M. Picard soulignera qu’’au cours des 25 dernières
années, le Canada est devenu l’une des principales destinations pours les
Tunisiens… qui désirent poursuivre des études à l’étranger. Toujours selon le
diplomate canadien, ‘’cet engouement pour les études au Canada se traduit
aujourd’hui par la présence au sein de l’administration et des entreprises
tunisiennes de milliers de Tunisiens qui ont fait leurs études supérieures dans
notre pays’’.

La preuve en est que progression des visas émis par l’ambassade du Canada à
Tunis a suivi une ligne constante, passant de 400 nouveaux visas en 2005 à 600
pour cette année 2008, soit une progression de 50% sur les 4 ans, portant ainsi
le nombre d’étudiants tunisiens dans les universités canadiennes à 2.000.

Du coup, ‘’… le salon canadien de l’éducation en Tunisie est devenu le plus
important en son genre dans la région’’, soulignera M. Picard qui ajoute que
‘’nous en sommes cette année à la 8ème édition…’’.

A cet effet, il a attiré l’attention des journalistes sur 4 points essentiels :

1) le Salon regroupe 24 établissements (universités, collèges, centre de
formation privés), mais 23 ont pu envoyer des représentants ; mais quel qu’en
soit, c’est un record (il y a, entre autres, HEC Montréal, Ecole polytechnique
de Montréal, Université de Sherbrooke, Université de Montréal, Cargair Flight
Academy, Collège LaSalle, Université du Québec à Chicoutimi…) ;

2) le Salon regroupe des établissements en provenance de six des dix
provinces canadiennes, des établissements majoritairement francophones –logique,
la Tunisie étant elle aussi majoritairement francophone-, mais anglophones
également et bilingues ;

3) ensuite, le Salon se tient, pour la première fois, à Sousse ; et si cette
première expérience s’avère concluante, alors le salon se tiendra pour les
années à venir alternativement entre Sousse et Sfax… ;

4) enfin, la formule Salon a changé cette année, parce que les visiteurs sont
accueillis dans une salle où une présentation sur les études au Canada leur est
offerte, laquelle présentation décrit la marche à suivre pour sélectionner son
institution d’enseignement, pour s’y inscrire et pour demander un visa
d’étudiant…

Mais l’annonce la plus importante pour ceux qui veulent aller étudier au
Canada concerne deux changements notables dans la réglementation canadienne. Il
s’agit de permettre, dans une majorité de cas, aux étudiants qui suivent et qui
réussissent leur programme d’étude de parfaire leur formation académique en leur
donnant accès au marché du travail. Cela offre deux avantages : gagner de
l’argent et surtout acquérir une expérience de travail nord-américaine.

Précision de l’ambassadeur canadien : ‘’dorénavant, les étudiants qui sont
inscrits à temps plein pendant au moins six des 12 mois précédant la date de la
demande d’un permis de travail et qui ont des résultats scolaires satisfaisants,
peuvent travailler hors campus pendant un maximum de 20 heures par semaine en
cours d’année universitaire ou à tems complet pendant les vacances’’.

Et ce n’est pas tout, puisque ‘’le Canada offre désormais aux étudiants qui
ont obtenu leur diplôme, la possibilité de parfaire leur formation académique en
ayant accès au marché du travail canadien’’.

Pour finir, et se faisant le porte parole des établissements d’enseignement
canadiens, M. Picard a indiqué que ces derniers ‘’sont heureux d’accueillir en
grand nombre les étudiants tunisiens car la majorité d’entre eux font honneur à
la Tunisie par leur sérieux tant dans leur vie estudiantine que dans leur vie
personnelle…’’.

A notre avis, cette possibilité qui est offerte aux étudiants de pouvoir
travailler et étudier à la fois est de nature à permettre à beaucoup d’étudiants
ou parents d’étudiants de franchir le pas, car la question de ressources
financières constitue souvent un handicap majeur pour plusieurs pour envoyer
leurs enfants étudier à l’étranger, et ce malgré leur volonté d’acquérir des
diplômes canadiens ou nord-américains.