Réunion entre la France, la Belgique et le Luxembourg sur l’avenir de Dexia

 
 
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ésidents de Dexia Jean-Luc Dehaene (G) et Pierre Mariani le 7 octobre 2008 à Paris (Photo : John Thys)

[08/10/2008 19:28:50] BRUXELLES (AFP) Des représentants des gouvernements français, belge et luxembourgeois devaient se réunir mercredi soir à Bruxelles pour discuter de l’avenir du groupe bancaire en difficulté Dexia, a-t-on appris de sources diplomatiques.

Il s’agit d’une réunion de “haut niveau”, a indiqué une de ces sources, sans pouvoir préciser si les trois pays seraient représentés au niveau ministériel.

Le Premier ministre belge, Yves Leterme, aura dans la soirée des “contacts avec des actionnaires des actionnaires de Dexia”, a pour sa part indiqué à l’AFP un porte-parole d’Yves Leterme.

Le chef du gouvernement belge et ses principaux ministres ont reçu pendant une heure dans l’après-midi les deux nouveaux dirigeants de Dexia, Jean-Luc Dehaene et Pierre Mariani, pour “faire l’état des lieux et procéder à l’analyse de la situation de Dexia”, a précisé le porte-porole.

Plus tôt mardi, les deux nouveaux dirigeants avaient indiqué qu’ils pensaient pouvoir “définir dans les jours qui viennent les mesures qui permettront d’assurer la pérennité du groupe”.

Le départ des deux anciens dirigeants, Pierre Richard et Axel Miller, avait été annoncé dans le cadre du renflouement de l’établissement annoncé il y a une semaine par les pouvoirs publics belges, français et luxembourgeois, qui avaient versé au total 6,4 milliards d’euros.

Mais ces changements n’ont pas dissipé les incertitudes qui planent sur le groupe et en particulier sur sa filiale américaine de rehaussement de crédit, FSA, principale courroie de transmission de la crise financière dans les comptes de la banque franco-belge.

Mercredi, le titre Dexia a encore perdu 15,4%, à 4,99 euros.

Selon les médias belges, la France souhaite scinder le groupe en trois entités en France, en Belgique et au Luxembourg.

Mais le gouvernement régional flamand aurait examiné la possibilité de racheter 30% de Dexia détenues par des petits porteurs et des salariés du groupe, afin de faire perdre aux autorités françaises la minorité de blocage (25%) qu’elles détiennent actuellement, indiquait mercredi le journal De Morgen.

Le gouvernement régional flamand devait également se réunir sur la situation de Dexia mercredi soir.

 08/10/2008 19:28:50 – Â© 2008 AFP