D’abord je vous remercie de votre volonté de publier la vérité. Sauf que
j’aimerais bien ajouter et rectifier certaines informations si vous le
permettez.
1/ Je vous rappelle que BATAM a été vendue le 21 novembre 2007. Elle a été
cédée au prix de 7,7 millions de dinars pour encourager l’acquéreur à
continuer à employer la totalité du personnel (comme l’indique le JORT du 12
février 2008 page 769).
Pour éclaircir davantage la situation, on va caricaturer les biens de BATAM
comme une belle femme divorcée et le personnel de BATAM comme les enfants de
la femme et l’acquéreur comme un candidat pour épouser la femme. Je pense
que la scène est claire…
Pour appuyer cette idée, l’acquéreur au tout début de son introduction et
pour montrer sa bonne foi a obligé une partie du personnel (directeurs,
cadres et techniciens) à se déplacer à Djebel Jloud.
2/ Le nombre d’employés rassemblés ce jour-là était de l’ordre de 75 (86-10)
(une trentaine dans le hall et les autres sont dans leurs bureaux). Seule
une dizaine d’employés a choisi de faire la paix avec la direction.
3/ Ca fait vraiment mal au cœur de voir la direction essayer d’étrangler la
vérité.
Vous pouvez toujours venir et faire vos investigations pour remarquer
facilement que le personnel du siège de Gammarth, de Sfax, et des points de
vente se déplacent à leurs locaux à attendre la reprise de l’activité donc à
ne rien faire.
Le seul site en activité est celui de la rue d’Iran, et l’activité de ce
site se réduit essentiellement au recouvrement des anciennes créances de
BATAM.
Faire venir les employés en double séance en été et pendant le mois de
ramadan jusqu’à 18 H – 19H30 pour le personnel des magasins (vides et sans
marchandises) – a été prise à la suite de la protestation du personnel
contre les retards dans les paiements des salaires (paiements généralement
effectués les 12 voire le 14 du mois).
NB : Le personnel a déjà subi des réductions des salaires atteignant les 20%
pour sauver BATAM et il attend toujours des arriérés de la part du tribunal
qu’il n’a pas encore reçu.
Réaction à l’article :
Batam : une situation critique qui se confirme
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