Revenus pétroliers : Des profits de l’ordre de $ 1,245bn d’ici la fin de l’année

Par : Autres

Les revenus des pays membres de
l’OPEP au cours de la première moitié de 2008, ont atteint des records
impressionnants. Ces pays ont réalisé plus de bénéfices pendant cette
période que durant toute l’année 2007, flambée des prix du pétrole et
l’augmentation de la production obligent.

 

Entre les mois de janvier et juin, les exportateurs
saoudiens, à eux seul, ont réalisé des bénéfices de l’ordre de $ 645 bn.
Pour toute l’année dernière (2007), leurs profits n’ont pas dépassé les $
671bn selon le ministère américain de l’Energie. A ce rythme, les membres de
l’OPEP atteindraient le montant de près de $ 1,245 bn cette année : un
exploit.

 

La baisse récente de 20% du prix du baril de pétrole,
passé de $ 120 à $ 116, ne pourrait en aucun cas affecter les revenus des
exportateurs de pétrole qui ont augmenté leurs productions.

 

Les experts, pour leur part, estiment que l’OPEP a
réalisé en juillet 2008 une performance en atteignant les 32.6 m b/d. Le
prix actuel du pétrole, à $116.53 le baril, reste encore élevé.

 

D’un autre côté, la manne pétrolière a été à l’origine
de la croissance des importations des pays membres de l’OPEP qui ont dépassé
de près de 40% celle de l’année dernière.

 

Selon Binky Chadha, du Deutsche Bank à New York, les
marchés asiatiques émergents ont été les principaux bénéficiaires de la
montée des prix du pétrole suivi des pays appartenant à la zone Euro. Les
USA, pour leur part, ont perdu une partie de leurs marchés.

 

Le grand saut en avant des prix du pétrole a profité
aux pays du Golfe et a été derrière la réalisation de projets économiques
grandioses dans toute la région. Selon le HSBC Holdings PLC (Hong Kong
Shanghai Banking Corporation), l’une des plus grandes banques du monde,
entre 2006 et 2010, les revenus de pétrole des pays du Golfe dépasseront de
loin ceux réalisés durant les 20 dernières années. Les 6 Etats du Conseil de
Coopération du Golfe devraient réaliser plus de bénéfices qu’au cours des
années 80.

(Extrait tiré du Financial Times)