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Le Leader libyen Gueddafi vient de
nous faire ses adieux après quelques jours en Tunisie où ses entretiens avec
le président Ben Ali ont permis d’examiner l’évolution des relations de
fraternité et de coopération entre nos deux pays ainsi que les questions
régionales et internationales d’actualité.
Nous savons tous pertinemment que ces relations sont vraiment privilégiées
et qu’elles vont vers davantage de solidarité, de complémentarité et
d’intégration. Les échanges commerciaux, les investissements et les projets
communs importants iront en se multipliant.
Et c’est dans ce sens que les observateurs sont de plus en plus convaincus
qu’un tel passage à la vitesse supérieure entre la Tunisie et la Libye met
automatiquement sur la table le passage de Sfax à la vitesse supérieure. Car
nous savons depuis longtemps que cette région est le principal maillon de
liaison entre les deux pays. Non pas un poste-frontière mais une plaque
tournante qui sert de passage et, nous allions dire, de transit !
Il est d’ailleurs devenu une sorte de réflexe conditionné dans l’esprit de
tous ceux qui s’intéressent à l’économie tunisienne. Il suffit d’évoquer la
coopération tuniso-libyenne pour que Sfax soit mise sur la table.
Certes, il était question lors de cette visite du leader libyen de faire
avancer la réalisation de l’autoroute Sfax-Tripoli mais il nous semble que
d’autres éléments propres à la région devraient être en avance par rapport à
un agenda qui existe bel et bien. D’abord l’aéroport évidemment ; et là il
faut regarder loin vers les quinze ou vingt prochaines années avec
l’immanquable raffermissement des relations d’affaires tuniso-libyennes. Et
puis continuer à ouvrir de nouvelles voies comme c’est l’intention de la
Tunisie avec la création d’une technopole à Sfax (El Ons) et là aussi il
faudrait accélérer le pas. Il faut aussi s’interroger sur la qualité du port
et autres infrastructures. Il faudrait aussi se demander si nous sommes en
phase avec nos choix stratégiques quand nous voyons l’hôtellerie à Sfax ;
qui attend de voir venir et qui semble s’interdire d’aller à la rencontre de
l’autre !
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