Objectif Zéro-sale-con

zerosalecon230.jpgCe livre
de Robert Sutton se présente comme un guide de survie face aux «connards»,
«despotes», «enflures», «harceleurs», et autres
personnes nuisibles qui sévissent au travail (Broché, le livre).

 

Selon
l’auteur, ces personnalités nuisibles ne sont pas qu’une simple gêne au
travail, elles grèvent véritablement la performance globale de l’entreprise.
Se basant sur de récentes -et très sérieuses- recherches en management et en
psychologie, il démontre comment les managers peuvent et doivent faire place
nette dans leur entreprise.

 

Dans sa
préface du livre de Robert Sutton «Objectif Zéro-sale-con» Hervé Laroche,
professeur de management à l’ESCP-EAP souligne que : “Si un respecté
professeur de Stanford écrit sur les “sales cons”, c’est que seul un
vocabulaire direct permet de faire voir une réalité que les entreprises
actuelles négligent».

 

Le livre
commence par poser cette question :
Le sale
con, ça vous dit quelque chose ?

 

Et de
répondre : «Mais oui bien sûr ! C’est votre collaborateur principal, votre
collègue, votre directeur, vous peut-être. Lui, c’est le sale con, cette
personne odieuse, parfois brillante, mais toujours nuisible, dont la
présence plombe la vie, l’atmosphère et, trop souvent, la performance d’une
entreprise ou d’une organisation.

 

Parmi le
déluge de livres de management, en voici un qui traite de ce problème
majeur, enfin identifié : celui de la présence et de l’effet des sales cons
sur les lieux de travail.

 

L’auteur
démontre que les sales cons ne sont pas une simple gêne au travail, mais un
sérieux obstacle à la réussite. Il révèle l’énormité du CTSC (Coût Total des
Sales Cons) dans les organisations. Il explique comment on peut à coup sûr
repérer les sales cons certifiés. Il propose un test, qui vous
permettra de déterminer si vous en êtes un vous-même. Il donne des trucs
pour permettre d’empêcher le sale con qui est en vous de sortir au grand
jour. Il exploite enfin les plus récentes et les plus sérieuses recherches
en management et en psychologie pour montrer comment les managers peuvent et
doivent faire place nette dans leur entreprise et créer un environnement de
travail civilisé, enfin garanti zéro sale con. Un livre
indispensable pour lutter contre toutes les formes de harcèlement au
travail».

 


Comment
les repérer ?

 

Pour Hervé
Laroche, pas d’erreur possible : “On les reconnaît aux effets qu’ils
produisent. On les quitte malheureux, humilié, ignoré ou méconnu. Et avec
eux, cela se produit de façon répétitive”. En général, ce comportement
s’exerce sur des gens moins puissants. “Il ne faut pas prendre le sale con
pour un imbécile ! Il ne s’attaquera pas à plus fort que lui”.

 

Dans une
interview accordée à JDN Management (

http://www.journaldunet.com/management/
) , Hervé Laroche estime qu’on reconnaît les sales cons en
entreprise par leur manque de considération pour les autres, par le fait
qu’ils n’écoutent pas, se montrent péremptoires, agressifs, intolérants, ne
sont pas ouverts aux idées et suggestions, imposent leurs avis, les
expriment comme des évidences, méprisent les objections… et puis
éventuellement pire : ils profèrent des remarques agressives, des insultes,
des allusions déplacées…

 

Et sur leur
nocivité en entreprise, il considère que les «sales cons» engendrent des
coûts cachés, sous forme de démotivation, retrait, voire absentéisme ou
maladie pour les employés. Mais également des effets collectifs : manque de
coopération entre les individus, manque de créativité, etc. Et encore :
temps perdu à réparer leurs dégâts et éventuellement leurs erreurs.

 

Sur le blog
consacré au livre

http://objectif-zero-sale-con.blogspot.com/

, Jacques Chauvel estime que le livre «se lit tout seul et au delà du côté
provocateur de l’usage des gros mots, une vraie analyse des ravages des
sales cons en entreprise : démotivation, maladies, Turn-over, baisse de
productivité,climat de terreur…

 

Après la
lecture de ce livre, vous serez expert dans la détection des sales cons
certifiés (ceux de la pire espèce) et, en moins d’une heure, vous aurez
repéré ceux qui vous entourent (pas tant que ça en ce qui me concerne).

 

Par contre,
il n’y a pas de remède miracle, d’après l’auteur et c’est bien dommage…

 

– Les éviter
: ne pas les recruter, évidemment. Ne pas laisser les SCC (Sales Cons
Certifiés) recruter (ils ont tendance à se coopter…).

– Eviter les
réunions où ils sont présents.

– Rester
calme (sans doute le plus dur)…. ».

 


Les douze “vacheries” classiques dans le comportement des
sales cons au quotidien :

 

– Lancer des
insultes personnelles.
– Envahir l’espace personnel d’autrui.
– Imposer des contacts physiques importuns.
– Proférer des menaces et pratiquer des formes d’intimidation verbales et
non verbales.
– Dissimuler sous des plaisanteries sarcastiques et des supposées
“taquineries” des propos vexatoires.
– Envoyer des emails cinglants.
– Critiquer le statut social ou professionnel.
– Humilier par des remontrances publiques.
– Couper grossièrement la parole.
– Porter des attaques hypocrites.
– Jeter des regards mauvais.
– Traiter les gens comme s’ils étaient invisibles.

 

* CTSC : Coût Total des Sales Cons

* ZSC : Zéro-Sale-Con (un objectif)

* SCC : Sale Con Certifié

Les SCC existent-ils dans nos entreprises tunisiennes ?

En
dehors du vocabulaire, qu’on peut considérer comme choquant,
l’existence du phénomène et son impact négatif sont probablement réels
dans toutes les entreprises, dans tous les pays et à tous les niveaux
hiérarchiques de l’entreprise.

Mais existe-t-il des spécificités régionales particulières ?

Dans nos entreprises comment reconnaît-on un SCC, si vous en avez
rencontré pouvez-vous nous décrire leurs profils (ça nous
permettra peut-être de les éviter).

Si vous voulez nous en parler, sachez que vous n’avez pas à les nommer
ou à citer les entreprises où ils sont employés, la description de
leurs comportements caractéristiques, de leurs vacheries, et
éventuellement d’une estimation du coût de leurs comportements
pour leurs entreprises ou institutions, est suffisante.

Pour décrire le profil d’un SCC, Cliquez ici

 
 


M.G.S.