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Les résultats de l’enquête réalisée
il y a quelque temps par la Chambre tuniso-allemande de commerce et
d’industrie auprès des entreprises exportatrices allemandes installées en
Tunisie n’ont pas fait grand bruit vu que toutes les doléances qui en sont
issues sont connues depuis de longues années et la Tunisie s’efforce d’y
faire face. Mais il y a un hic dans le sujet… car si on peut comprendre que
les choses prennent du temps, on est surpris que cela s’étende aux facteurs
de l’Internet ; un outil absolument indispensable sur lequel il faut jeter
un regard scrutateur en urgence.
Les ‘’suggestions’’ habituelles sont
connues : Primo, améliorer les infrastructures et les facteurs de transport
? Secundo, simplifier et accélérer les procédures douanières. Tertio,
fignoler tous les réseaux (routes, gaz, eau, électricité…) dans les zones
industrielles. Quarto, raccourcir les délais d’obtention des autorisations
auprès des autorités communales quand on veut faire des travaux…
Les chefs d’entreprise allemands
insistent également sur la formation (à prendre très au sérieux) mais là où
ils se disent sur les dents, c’est quand il s’agit de la connexion Internet
qu’ils qualifient d’instable, jalonnée de coupures avec ce que cela signifie
de difficultés à garder l’intégrité des e-mails…
Pour nous, c’est tout à fait clair.
Les Allemands ne sont pas de petits rigolos qui se plaisent à dire n’importe
quoi et s’ils disent que nos facteurs Internet ne sont pas à la hauteur des
attentes de leurs entreprises, il faut les croire et se dire que tous les
autres chefs d’entreprise pensent la même chose. Il faut y aller quoi !
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