Francophonie : partage des valeurs… mais aussi faire du business !

Par : Tallel


Par Tallel BAHOURY

francophonie1.jpgMme Monique Gagnon-Tremblay, la ministre canadienne des Relations
internationales, chargée de la Francophonie au Québec, était en visite
officielle en Tunisie. En marge de ses rencontres avec des responsables
politiques tunisiens, elle a tenu une conférence de presse à la chancellerie
du Canada à Tunis, en présence de l’ambassadeur M. Bruno Piccard, mais aussi
du délégué général du Québec à Paris, M. Wilfrid Guy Licari. Tout en
exposant l’objet de sa visite en Tunisie, elle révélé au passage les
résultats des entretiens qu’elle eux en Tunisie.

 

Mme Gagnon-Tremblay souligne tout d’abord qu’elle est ‘’impressionnée par le
niveau de développement atteint par la Tunisie, de la compétence des
Tunisiens… ‘’.

 

Quant à sa visite dans notre pays, Mme Gagnon-Tremblay indique qu’elle
s’inscrit dans le cadre d’une tournée en Afrique pour la préparation du
prochain sommet de la Francophonie que la ville du Québec s’apprête à
accueillir du 17 au 19 octobre 2008. Ainsi, la tournée africaine la conduira
d’Algérie au Burkina Faso en passant par la Tunisie et le Maroc.

 

Dans son étape tunisienne, Mme Gagnon-Tremblay a notamment rencontré le
ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la
Technologie, et celui de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine ; puis
deux secrétaires d’Etat.

 

Sur les relations entre le Québec et la Tunisie, la ministre canadienne a
indiqué, entre autres, que ses entretiens avec M. Lazhar Bououni, le
ministre de l’Enseignement supérieur, le mercredi 28 mai, au siège du
département, ont porté sur l’état actuel et les perspectives de coopération
entre la Tunisie et le Québec en matière d’échange des étudiants, des
recherches et des délégations universitaires, outre le renforcement de la
coopération entre les universités tunisiennes et leurs homologues du Québec.

 

De façon globale, Gagnon-Tremblay a souligné que quelque 17 à 20.000
tunisiens vivent au Canada, et que le gouvernement fédéral accorde
annuellement environ 140 bourses à la Tunisie.

 

Concernant la Francophonie, la ministre a indiqué que cette organisation
partage certes l’usage de la langue française, mais au-delà c’est un certain
de valeur que ces pays partagent (démocratie, droits de l’Homme, culture…) ;
c’est aussi des affaires, du business quoi, comme diraient les Anglo-saxons.

 

Mais naturellement, force est de remarquer que sur plusieurs aspects,
l’organisation de la Francophonie semble impuissante, notamment en matière
des droits de l’Homme, de la démocratie voire de la défense des différentes
cultures des pays qui la composent.

 

Par ailleurs, Mme Gagnon-Tremblay a souligné que le prochain se tiendra sous
une nouvelle forme et traitement, d’une part, de démocratie et de l’Etat,
mais aussi de la gouvernance économique et l’environnement. Bref, beaucoup
de sujets d’actualité.
Interrogée sur le niveau de participation de la Tunisie au Sommet de Québec,
Gagnon-Tremblay a tout simplement indiqué que le principe est acquis…

 

Pour le reste, la ministre va certainement se rendre dans plusieurs pays
francophones… afin que cette 12ème édition du sommet de la

Francophonie soit une réussite totale.